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THAÏLANDE – POLITIQUE : Qui a voulu tromper la première ministre Paetongtarn

Date de publication : 19/01/2025
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La première ministre Paetongtarn Shinawatra a déclaré avoir presque été victime d’une arnaque provenant d’un centre d’appel d’un pays voisin. Recevant un message vocal pendant qu’elle dormait, la cheffe de gouvernement s’est excusée de ne pas avoir répondu et a convenu d’un rendez-vous de suivi. Paetongtarn a expliqué que les escrocs avaient utilisé l’IA (intelligence artificielle) pour reproduire la voix d’un dirigeant étranger afin de lui demander un don attendu de la Thaïlande, en tant que membre de l’ASEAN. Ce clonage vocal sophistiqué n’a pas piégé la première ministre malgré la voix réaliste. Des soupçons ont surgi car ce montage était accompagné d’un lien de paiement pour faire le don, destiné à un autre pays. Elle a chargé le ministère de l’Économie et de la Société numérique d’enquêter davantage sur cette affaire.

 

Ce jeudi 16 janvier, le lieutenant-général Trirong Phiwphan, chef du Bureau d’enquête sur la cybercriminalité, a déclaré que le gang du centre d’appel qui a tenté d’arnaquer la première ministre était « basé dans un pays voisin », sans préciser lequel. On peut aisément penser à la Birmanie ou au Cambodge, là où les réseaux mafieux chinois localisent majoritairement leurs centres cybercriminels et usines à trolls. Avec le travail forcé de migrants dupés et amenés par des réseaux de passeurs à la solde des mafias.

 

En pleine rédaction de ces lignes, on apprenait qu’Anutin Charnvirakul, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur venait de déclarer « qu’un escroc avait tenté de le tromper en se faisant passer pour un fournisseur de cartes de crédit, lui affirmant que sa carte avait atteint son plafond et lui suggérant donc d’augmenter sa limite ». La cybercriminalité demeure vraiment un très gros problème à prendre à bras le corps par les dirigeants de cette région du Sud-Est asiatique. Et le cyberesclavage qui va avec : un rapport des Nations-Unies estime à 100 000 personnes forcées de contribuer à des arnaques à partir de centres d’appels au Cambodge (notamment Sihanoukville) et à 120 000 pour la Birmanie.

 

Philippe Bergues

 

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