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ASIE – EUROPE : « Mourir pour l’Ukraine », vu de Bangkok, c’est un non sens ?

Date de publication : 10/03/2025
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Gavroche ouvre ses portes à ses lecteurs. L’un des éditoriaux de notre collaborateur Richard Werly sur l’Ukraine a fait réagir. Nous publions ce point de vue. Réagissez !

 

« Mourir pour l’Ukraine » fait écho à l’expression « mourir pour Dantzig » et à un modèle d’attitude « capitularde ». L’opinion publique montre qu’en France, sondage après sondage que la population n’ira pas mourir pour le Donbass.

 

Zelinsky lui-même s’est rangé à cette conclusion, certes sous pression américaine et pusillanimité européenne masquée par des propos plus ou moins interventionnistes d’autant que les moyens font cruellement défaut notamment du côté français.

 

Du côté américain, la situation est semblable, Trump ne peut mener deux guerres de front contre la Russie et la Chine qui ne sont ni la Corée du Nord ni l’Iran. D’où l’impérieuse nécessité pour lui de terminer l’une avant de se préparer pour l’autre et d’envisager de donner aux européens la responsabilité de la sécurité européenne. D’où l’appel de plus en plus menaçant d’un retrait otanien faute d’abonder, à la charge des européens, aux budgets nécessaires pour maintenir le niveau de puissance américain s’il doit toutefois être maintenu. La question et surtout la réponse reste pendante bien que l’Amérique ne semble pas pouvoir envisager le maintien de sa « puissance mondiale », étant, à l’instar de la France fort endettée, sans une alliance, plus moins revisitée, avec l’Europe.

 

Les derniers propos martiaux télévisés du Président français n’en peuvent mais, faute de moyens financiers et en dépit de promesses soutenues par la Présidente de la commission européenne et du futur chancelier allemand. Ces engagements qui ne valent en tout cas que comme engagement dissuasif, pour à l’avenir, une fois la « paix » signée et qui sont certes indispensables pour contenir la fuite en avant d’une Russie revancharde qui resterait impérialiste et revancharde.

 

Mais de là à positionner des forces françaises, même alliées à d’autres d’origine européenne en Ukraine, l’opinion, sondage après sondage exprime se forte opposition.

 

S’engager, derrière et pour un Président très affaibli dans l’opinion comporte un risque non négligeable : celui de réveiller de nouvelles oppositions et de transformer des neutralités voir des bienveillances en oppositions farouches quitte à souhaiter le départ accéléré de celui-ci coûte que coûte. Un effet drapeau qui se retournerait, un effet boom-rang. Bref, une étape supplémentaire dans le processus rampant mais bien réel de « vichysation » de la France…

 

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