La Covid-19 n’épargne pas les créateurs. Le couturier Kenzo était une marque dans le monde entier (revendue au groupe LVMH), connu pour avoir réussi cette symbiose improbable entre l’Asie et l’Europe. Le styliste japonais était, à ce titre, un symbole pour tous les créateurs contemporains qui, notamment à Bangkok, veulent réunir traditions asiatiques et traditions occidentales. Il était normal que Gavroche, passerelle entre les cultures et les communautés, lui rend un vibrant hommage.
Nous reproduisons ici l’hommage rendu à Kenzo Takada (1939-2020), décédé le 4 octobre, par la ministre française de la culture Roselyne Bachelot-Narquin
Premier styliste japonais à s’être imposé à Paris, Kenzo Takada y accomplira toute sa carrière et laissera un prénom à la postérité, celui de « Kenzo », et un style identifiable entre tous, marqué par le mariage des cultures.
Ses imprimés fleuris et colorés, vifs et acidulés, inspirés des kimonos japonais, ont su conquérir les femmes dans le monde entier. En 1970, il présente son premier défilé dans la galerie Vivienne et ouvrira à Paris de nombreuses boutiques marquées par son esprit résolument moderne. Il créé une collection homme en 1983, offrant une vision audacieuse, mais déjà intemporelle, du costume.
Parfums, puis décoration intérieure
Touche à tout de génie, il se lance en 1988 dans la création de parfums puis dans la décoration intérieure et le design.
Il vend sa marque et son prénom en 1993 au groupe LVMH, qui continuera à faire rayonner son héritage stylistique dans le monde entier.
Développant son inépuisable passion artistique, il avait lancé au début de cette année sa marque pour la maison, « K3 », qui reprenait ses thèmes, imprimés et couleurs favoris.
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