Neuf mois après le début de la crise politique, la fin ne semble pas en vue en Malaisie où l’ex parti au pouvoir essaye de revenir aux avants-postes malgré le procès de l’ancien premier ministre accusé de corruption massive, Najib Razak. Un indicateur de la situation dans le pays devrait être, l’élection importante à Sabah le 26 septembre.

Mohd Zaidi Aziz, candidat de l’Organisation nationale des Malais unis (UMNO), avait lors des dernières législatives remporté la circonscription de Slim River en Malaisie pour une course à l’assemblée de l’État en partant avec 84,53 % des voix et en battant deux candidats adverses. L’élection du Sabah devrait donner une forte indication sur l’avenir politique du pays, qui ressemble à un chaos déprimant.

Le rôle de Najib

La course électorale de Slim River s’est distinguée par le fait que l’ancien Premier ministre Najib Razak était là pour s’attribuer le mérite douteux d’avoir mené la campagne alors qu’il est handicapé par le fait qu’il est libre en appel d’un verdict de 12 ans de prison pour avoir détourné 42 millions de RM (9,87 millions de dollars US de SRC International, une unité de 1Malaysia Development Bhd) vers ses comptes bancaires personnels.

Najib avait fait campagne pour des candidats lors des précédentes élections partielles, conclues par la défaite du Barisan Nasional – qu’il dirigeait en tant que président de l’UMNO – face à la coalition Pakatan Harapan alors dirigée par le premier ministre nonagénaire Mahathir Mohamad.

Revoici la bataille des deux anciens chefs de gouvernement au premier plan. C’est la première fois que Najib met sa crédibilité à l’épreuve depuis sa condamnation pour sept chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent le 30 juillet dernier.

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