Suite à notre article précédent sur le touriste américain ramené poursuivi pour diffamation pour avoir exprimé son mécontentement vis à vis d’un hôtel de Koh Chang sur les réseaux sociaux. Le blogueur touristique Richard Barrow a raconté l’histoire à sa manière…
Nous reprenons ici les explications du blogueur Richard Barrow dont nous vous recommandons la lecture du fil Twitter
Les lois thaïlandaises sur la diffamation sont très sévères, en particulier en ce qui concerne les contenus en ligne. Il y a quelques semaines, l’ami d’un ami a été arrêté à son école pour avoir publié sur Google maps une critique à une étoile sur un hotel qu’il avait visitée à Koh Chang. Oui, vous avez bien entendu.
Il a été escorté à 250 km de là, à Trad, pour faire face à une plainte déposée contre lui par le propriétaire de la station. C’était un vendredi et il a fini par passer quelques nuits en prison avant de pouvoir verser une caution de 100 000 bahts. S’il n’avait pas cet argent, il aurait dû attendre des mois en prison.
Dans la plupart des cas, les lois sur la diffamation sont bonnes car elles sont là pour nous protéger.
Mais il y a parfois des abus. Faire arrêter une personne sur son lieu de travail pour avoir publié un avis négatif est certainement un pas de trop. Cela signifie-t-il qu’aucun d’entre nous ne devrait publier de critiques sur les hôtels 1 étoile en Thaïlande ?
Cette affaire n’aurait jamais dû être portée devant les tribunaux. Elle nuit non seulement à la réputation de l’établissement, mais aussi à celle de la Thaïlande. Cette affaire aurait dû être réglée à l’amiable. Maintenant, le monde sait que si un touriste publie une critique négative sur un hôtel en Thaïlande, il risque d’aller en prison.
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