Gavroche l’avait annoncé et nous avions même consacré un éditorial à ce sujet: la personnalité de l’ancien premier ministre thaïlandais Chuan Leekpai est idoine pour tenter de trouver un compromis dans la crise politique actuelle en Thaïlande. L’actuel président du parlement est connu pour être très précautionneux, mais il avance: il vient de déclarer avoir fait appel à l’Institut du roi Prajadhipok pour étudier et concevoir un comité de réconciliation afin qu’un concept initial puisse être formé, tout en appelant toutes les parties à se joindre à l’effort de réconciliation.

L’appel à l’institut royal est évidemment à remettre en lien avec les déclarations du souverain sur le fait que la Thaïlande est un pays de compromis. Une des missions de l’institut est la recherche académique pour créer un corpus de connaissances et faciliter la résolution de problèmes pour le développement d’un régime démocratique de gouvernement.

Organe de réconciliation

Le président du Parlement et président de la Chambre, Chuan Leekpai, a déclaré que l’Institut du roi Prajadhipok avait proposé deux cadres pour la mise en place d’un organe de réconciliation. Les cadres seront discutés avec la coalition gouvernementale, les partis d’opposition, le Sénat et d’autres groupes apparentés.

Chuan Leekpai ne siégera pas en tant que président du comité de réconciliation, mais il s’est dit prêt à coordonner les efforts de réconciliation entre les parties en conflit. La mise en place d’un organe de réconciliation serait en cours, avec la participation de quatre anciens premiers ministres.

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