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THAÏLANDE – SOCIÉTÉ: Entre les «farangs» et leurs épouses thaïes, un gouffre d’incompréhension

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 26/12/2020
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Passionnant courrier des lecteurs reçus par Gavroche depuis la publication de notre article sur les épouses thaïlandaises lésées financièrement et humainement par leurs maris étrangers. Les uns défendent les «farangs», souvent pris au piège de relations amoureuses financièrement tordues. D’autres reconnaissent la fragilité des thaïlandaises, abandonnées par leurs conjoints. Nous publions ici un courrier éloquent de Willy, l’un de nos lecteurs assidus. Alors ?

 

Nous publions ici une lettre reçue d’un lecteur sur le sujet des épouses thaïlandaises lésées par leurs conjoints

 

La plupart des farangs sont souvent rejetés dans leur pays d’origine: sans travail, pauvres, vieux, physiquement mal foutus, gros, laids, très peu attractifs, malintentionnés…Ils viennent en Thaïlande pour pêcher les pauvres jeunes filles qui travaillent dans les bars puis pensent que le pouvoir de l’argent (très peu même pour vivre) peut suffire à payer et garantir l’amour provisoire auprès de ces jeunes filles.

 

Impossible avec une française

 

Pour ces hommes, il est absolument impossible de faire ce genre de chose avec une française. Après avoir profité la jeunesse, c’est l’engrenage: ils parviendront en Thaïlande à trouver plein d’autres filles qui traînent dans les bars au lieu de trouver des femmes bien éduquées et bien élevées. Par la suite, ils viennent se plaindre que ces femmes là ne veulent que leur argent. Mais n’est ce pas eux-même qui, au début, imposent à leurs conjointes locales de ne pas travailler, de rester à la maison pour être une bonne au foyer : d’exécuter toutes taches ménagères, etc.

 

Manque d’éducation

 

À la fin, ils profitent de leur confort et économisent les frais de bonne/Maid, cuisinière, femme de ménage, etc. Or à la fin de leur mariage, ces femmes n’ont aucune éducation car elles se sont sacrifiées elles-mêmes pour s’occuper de leur conjoint. Comme elles ont l’habitude de recevoir de l’argent de la part de leur époux. Ces femmes viennent demander un peu de responsabilité alors la faute est à qui ? Víctor Hugo a dit “Mes amis, retenez, il n’y a pas de mauvaise herbe ni de mauvais homme, il n’y a que de mauvais cultivateur” ou vous faites le lit ou vous vous couchez”

 

Ce sont bien les farangs, c’est à dire nous, qui apprennent à ces femmes à devenir ainsi. Et si on laissait ces jeunes filles faire des études, travailler pour gagner la vie par leur propre force. Elles pourraient alors s’occuper d’elles même…

 

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