Un revenant de plus dans la politique cambodgienne plus que jamais muselée par le premier ministre Hun Sen. L’ancien co-premier ministre Norodomn Ranariddh, signataire des accords de paix de paris de 1991 va revenir d’un traitement médical en France pour conduire son parti royaliste Funcinpec, qui ne représente presque plus rien sur la scène politique cambodgienne.
Après des années d’absence, le prince Norodom Ranariddh a promis de reprendre le contrôle de sa formation politique aujourd’hui entre les mains de son fils aîné, le prince Norodom Chakravuth qui a peu d’expérience en politique en tant que président de parti par intérim.
Le porte-parole de la Funcinpec, Phan Sithy, a déclaré lors d’une conférence de presse mardi que l”état de santé du prince Ranariddh s’est amélioré après sa longue convalescence et son traitement en France. “Sa santé est bien meilleure, il marche tout seul, il a beaucoup parlé”, a déclaré Sithy, ajoutant que le prince reviendra pour diriger directement le parti et éventuellement s’y joindre
Le congrès est prévu pour le 27 février.
Le Funcinpec est de plus en plus faible, puisqu’il a remporté 43 sièges lors de l’élection nationale de 1998, 26 sièges en 2003 et seulement deux en 2008 avant de disparaitre de la carte politique en 2013 en ne remportant pas un seul siège.
En août 2018, le prince Ranariddh avait choisi son fils aîné pour prendre la tête du parti en son absence. Il avait du quitter le Cambodge pour un traitement médical en Thaïlande après un accident de voiture mortel qui a tué son épouse Ouk Phalla en juin 2018.
Remerciements à Jean Michel Gallet