Le Parti communiste au pouvoir au Vietnam a ouvert lundi 25 janvier son premier congrès national depuis 2016. Près de 1 600 délégués vont approuver la politique future et sélectionner de nouveaux dirigeants au cours de discussions sur la question de savoir si le chef actuel du parti va rester.
Il s’agit du 13e congrès depuis la création du Parti communiste en 1930. Le congrès se déroulera sur neuf jours de réunions, pour la plupart à huis clos.
L’arrivée de nouveaux dirigeants au Vietnam n’entraînera pas seulement des changements potentiels dans la politique intérieure, mais aura également un impact sur les relations entre la Chine et les États-Unis, le Vietnam étant devenu un partenaire stratégique important pour les deux pays.
Le secrétaire général Nguyen Phu Trong, 76 ans, a remporté un second mandat en 2016, et s’est attiré les faveurs de la population en présidant la croissance économique et en menant une guerre populaire contre la corruption.
Trong est en mauvaise santé, mais il devrait poursuivre son mandat pour un troisième mandat.
Les principaux candidats aux nouveaux postes à déterminer lors du congrès sont tous largement connus dans les milieux politiques de Hanoï, mais ont été officiellement déclarés top secret en décembre pour décourager tout débat critique. Le Parti communiste maintient un contrôle strict sur les médias nationaux et ne tolère pas les critiques, tandis que les citoyens ne sont pas autorisés à discuter des candidats publics.
Les rues de Hanoï sont bordées de drapeaux et d’affiches au marteau et à la faucille pour promouvoir le congrès.
Les délégués éliront ensuite le Comité central de 200 membres, qui choisira entre 15 et 19 de ses membres pour siéger au Politburo, la plus haute instance du parti.