La France est le seul pays à cette heure sur la scène internationale à s’être exprimé officiellement sur le sujet: à savoir le risque de coup d’État militaire en Birmanie après la victoire écrasante du parti d’Aung San Suu kyi aux récentes élections législatives de novembre 2020. Le texte du ministère des Affaires étrangères suit un communiqué commun de plusieurs ambassadeurs occidentaux en Birmanie. Ceci, à la veille de la tenue, la semaine prochaine, des sessions inaugurales des assemblées parlementaires nationales. La France insiste explicitement sur la sécurité des élus afin qu’ils puissent travailler sans être l’objet d’intimidation.
Nous publions ici un communiqué du ministère français des Affaires étrangères en date du 29 janvier
La France suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation en Birmanie. Avec ses partenaires européens et internationaux, elle réaffirme son soutien à la transition démocratique en Birmanie. Elle appelle au respect par tous les acteurs, notamment l’armée, du résultat des élections qui viennent de se tenir et s’oppose à toute tentative de remettre en cause la transition démocratique.
Elle souhaite que les parlementaires démocratiquement élus lors des élections du 8 novembre 2020 puissent se réunir, sans contrainte et en toute sécurité, la semaine prochaine, conformément à la Constitution birmane et procéder à l’élection des présidents des assemblées puis du Président de la République.
La France continuera de soutenir tous ceux qui œuvrent pour une plus grande démocratie, une paix durable et un développement économique sans discrimination et au bénéfice de tous.