L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) s’est réunie au Laos le mercredi 24 juillet dans le but de résoudre la crise en Birmanie et de désamorcer les tensions en mer de Chine méridionale, à l’approche d’une réunion importante des hauts diplomates des grandes puissances mondiales.
Cette rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN sera suivie de deux sommets, qui se tiendront au Laos samedi, et qui aborderont des questions mondiales cruciales. Ces sommets rassembleront des représentants des États-Unis, de l’Union européenne, du Japon, de la Chine, de la Russie, et d’autres pays influents.
Les principaux membres de l’ASEAN, notamment la Thaïlande, l’Indonésie, Singapour et la Malaisie, expriment leur frustration face au refus de la junte birmane de respecter son engagement au dialogue, ce qui met à l’épreuve la crédibilité de l’organisation ainsi que la viabilité du plan de paix établi quelques mois après le coup d’État de 2021.
Il reste incertain si le Laos, en tant que président actuel du bloc, a réussi à faire avancer les initiatives de l’Indonésie, le précédent président de l’ASEAN, auprès des généraux birmans et de leur opposition armée.
Sidharto Suryodipuro, haut fonctionnaire du ministère indonésien des Affaires étrangères, a souligné la complexité de la situation et le besoin de temps pour trouver une solution. Il a noté que le Laos, tout en occupant la présidence de l’ASEAN, est activement engagé dans la recherche d’une résolution pacifique.
« Les efforts diplomatiques ne peuvent pas porter leurs fruits du jour au lendemain », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière.
Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.
