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ASEAN – ÉCONOMIE : Tableau de bord de l’économie de l’ASEAN au 28 août

Journaliste : Rédaction Date de publication : 28/08/2022
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La lettre d’informations “Les brèves de l’Asean” publie toutes les deux semaines un résumé des nouvelles économiques de l’Asie du Sud-Est. Nous diffusons leur tableau de bord bi-mensuel sur l’Asean.

 

M&A : l’ASEAN en tête de la région APAC au 1er semestre 2022

 

Les opérations de fusion-acquisition (M&A) en Asie se sont contractées au S1 2022 selon l’« Asia M&A Monitor » de NatixisLe nombre d’opérations en Asie a en effet diminué en volume et en valeur au premier semestre, révélant la frilosité des investisseurs, inquiétés par la pandémie, les tensions géopolitiques, le ralentissement économique et les conséquences de la politique zéro-Covid en Chine. L’ASEAN est la zone qui a enregistré les transactions les plus importantes en volume sur le premier semestre de cette année, en Indonésie particulièrement, alors que la Chine est au plus bas depuis 2006. Tous les secteurs sont affectés par la baisse des transactions, à l’exception des infrastructures. Le secteur des TIC a été privilégié par les investisseurs, dans l’ASEAN majoritairement.

 

Record des fonds VC en Asie du Sud-Est sur les 6 premiers mois de l’année

 

Les fonds VC du Sud-Est asiatique ont enregistré une performance record au S1 2022, d’après le rapport « SE Asia’s VC Funds » de DealstreetAsia. Sur les 6 premiers mois de l’année, les VC de la zone ont levé 23 fonds pour un montant total de 3,3 Mds USD, dépassant déjà en partie les performances observées sur l’ensemble de l’année 2021 (22 fonds pour 3,5 Mds USD). Sur la période, 9 nouveaux fonds ont été lancés (contre 7 sur l’ensemble de l’année 2021). Les analystes anticipent toutefois un impact négatifde la dégradation des perspectives conjoncturelles.

 

Retard dans la lutte contre la pauvreté dans la région APAC selon la BAsD

 

D’après la Banque asiatique de développement (BAsD) dans son rapport « », la pandémie de Covid-19 aurait retardé la lutte contre la pauvreté d’au moins 2 ans dans la région. D’ici 2030, l’extrême pauvreté devrait néanmoins reculer pour ne plus toucher que 0,7% de la population régionale et environ 30% des habitants devraient rester modérément pauvres ou économiquement vulnérables. Dans le même temps, environ 25% des habitants de la région composeraient la classe moyenne et 43,9% les classes plus aisées. Cette perspective est néanmoins menacée par des différences dans la mobilité sociale ainsi que par d’autres incertitudes liées au risque de stagflation, aux conflits géopolitiques en cours, à une insécurité alimentaire accrue et aux chocs sur les prix de l’énergie.

 

La Banque centrale d’Indonésie relève ses taux

 

Inchangé depuis février 2021, le taux directeur a été relevé par Bank Indonesia (BI) de 25 points de base, atteignant 3,75%. La BI a également augmenté les taux de facilité de dépôt et de prêt, respectivement à 3% et 4,5%. Cette décision intervient dans le contexte d’inflation mondiale depuis le début de l’année, et après l’annonce du gouvernement de l’augmentation des prix du carburant non subventionné. En juillet 2022, l’inflation globale a atteint 4,9%, avec une inflation sous-jacente de 2,9%, une inflation des prix administrés de 6,5% et une inflation volatile de 11,5%. BI a prévu que l’inflation globale atteindrait 5,2% d’ici la fin 2022, et l’inflation sous-jacente, 4,15%. Avec cette mesure, la banque centrale souhaite aussi renforcer la politique de stabilisation du taux de change par rapport au dollar. En effet, au 22 août 2022, la roupie indonésienne s’est dépréciée de 4,3% par rapport au niveau enregistré fin 2021. Cette dépréciation reste inférieure à celle enregistrée dans des économies comparables comme la Malaisie (7,1%) et la Thaïlande (7,4%). Cette atténuation de la volatilité de la roupie repose aussi sur la croissance de l’Indonésie, avec une reprise de 5,0% au T1 puis de 5,4% au T2 2022. La BI estime que l’économie indonésienne serait en mesure de croître de 4,5 à 5,3% en 2022.

 

La balance des paiements en Indonésie enregistre un excédent au T2 2022.

 

La balance des paiements a accumulé un excédent de 2,4 Mds USD au T2 2022, après avoir enregistré un déficit de 1,8 Md USD au trimestre précédent. Ce renforcement de la résilience extérieure résulte de l’augmentation de l’excédent courant et de la réduction des déficits des comptes de capital et financier, en raison de l’accélération de l’activité économique nationale, associée à des retours sur investissements en hausse. L’excédent du compte courant est passé de 0,4 Md USD (0,1% du PIB) à 3,9 Mds USD (1,1% du PIB) entre le T1 et le T2 2022, soutenu par un excédent commercial de 15,6 Mds USD cumulés entre avril et juin (contre 9,3 Mds USD au T1).

 

Ralentissement en vue des exportations malaisiennes

 

Selon la banque CIMB, les exportations devraient comment à ralentir au troisième trimestre. Cette perspective résulte de la baisse de la demande adressée à la Malaisie en huile de palme (-12% en juin-juillet) dans un contexte où l’Indonésie lève temporairement ses restrictions à l’exportation. Aussi, l’excédent de la balance commerciale devrait commencer à se réduire d’autant que les exportations de produits électroniques et électriques semblent avoir atteint leur point haut et que les importations restent robustes. Le retour des touristes pourrait toutefois atténuer cette tendance. Dans ce contexte, CIMB maintient sa prévision de déficit courant à 1,7% du PIB.

 

Des cryptomonnaies moins attractives en Malaisie

 

Selon une étude de la plateforme Finder.com, le taux d’adoption des cryptomonnaies en Malaisie a chuté de 20% à 15% depuis l’année dernière. Le Bitcoin reste la monnaie préférée (35%) devant l’Ethereum (24%). Cette situation s’explique par l’aversion au risque de l’investisseur malaisien quand bien même les marchés américain et sud-africain semblent reprendre doucement après la chute brutale observée au premier semestre.

 

Inflation sous-jacente en juillet au plus haut depuis 14 ans à Singapour

 

L’inflation sous-jacente (qui exclut le logement et les transports privés) a atteint 4,8% en g.a. au mois de juillet, au plus haut depuis novembre 2008, tirée par la hausse des prix de l’énergie (+24%) et des produits alimentaires (+6,1%). L’indicateur avait déjà dépassé le seuil des 4% le mois précédent (+4,4%). Selon l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et le ministère du Commerce et de l’Industrie (MTI), l’inflation sous-jacente devrait rester élevée dans les mois à venir, avant de décélérer vers la fin de l’année. L’indice des prix à la consommation a, quant à lui, atteint 7,0% en g.a. en juillet (6,7% en juin). Dans ce contexte, la prochaine déclaration de politique monétaire de la MAS, prévue en octobre, pourrait conduire à un nouveau resserrement monétaire.

 

Nouvel allègement des mesures sanitaires à Singapour

 

A compter du lundi 29 août, les voyageurs ne présentant pas de schéma vaccinal complet ne seront plus tenus d’observer une quarantaine de 7 jours à leur arrivée ni de fournir un test PCR négatif à son issue. Ils n’auront également plus besoin d’autorisation pour entrer sur le territoire. Ils restent néanmoins tenus de présenter à leur arrivée un test PCR négatif réalisé dans les 2 jours précédant leur départ. Les visiteurs de court terme sans schéma vaccinal complet devront en revanche toujours justifier d’une assurance Covid-19 pour la durée de leur séjour. Dans le pays, le port du masque devient par ailleurs optionnel à la même date, à l’exception des transports en commun et des établissements de santé où il demeure obligatoire.

 

Singapour 6ème mondial en matière de surveillance sur les plateformes

 

La cité-Etat se classe au 6ème rang mondial (sur 161 pays) en matière de surveillance sur les plateformes Google, Apple, Meta et Microsoft, avec 452 requêtes pour 100 000 comptes utilisateurs en moyenne adressées par les autorités singapouriennes. Le pays se classe derrière Malte (1 128), le Luxembourg (1 014), les Etats-Unis (585), l’Allemagne (489) et le Royaume-Uni (486). Etabli par la société de cybersécurité Surfshark, le classement se fonde sur l’examen des rapports de transparence des géants de la tech entre 2013 et 2020, et n’intègre pas les données de certains grands marchés comme la Chine, le Japon et la Corée du Sud, où les internautes utilisent des plateformes locales. Implanté à Singapour depuis 2007, Google renforce par ailleurs ses investissements dans la cité-Etat, avec l’inauguration d’un troisième data centre (portant le total de ses investissements à 850 M USD), le lancement d’un programme de formation professionnelle et la signature d’un partenariat avec le gouvernement pour co-créer des solutions d’intelligence artificielle (IA).

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