Le sommet du G20 d’Osaka s’ouvre ce vendredi à Osaka , au Japon. Il se tiendra jusqu’à samedi. Pour les dirigeants européens présents (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Union européenne), la question cruciale est celle de l’affrontement commercial entre les Etats Unis et la Chine et ses conséquences. Le président du Conseil européen Donald Tusk l’a répété dès son arrivée au Japon. Alors qu’à Bruxelles, un sommet extraordinaire se tiendra dimanche pour nommer les nouveaux responsables de l’UE.
Voici ce que Donald Tusk a déclaré en arrivant à Osaka. Cela reflète bien les inquiétudes européennes avant ce sommet du G20.
«Monsieur le Premier ministre du Japon, C’est un grand plaisir pour moi d’être à Osaka et de discuter avec vous, président du G20, des préparatifs du prochain sommet.
Ce sera un G20 difficile. Il y a des défis mondiaux à relever : la nécessité d’intensifier les actions pour éviter la menace climatique, éviter les guerres commerciales, réformer le système commercial international et se préparer à la révolution numérique. Dans le même temps, les tensions internationales augmentent, pour ne citer que les exemples de l’Iran ou la situation entre les États-Unis et la Chine.
Comme le destin de notre planète est incertain, la situation exige un sens particulier des responsabilités. Et cette responsabilité incombe dans une large mesure aux dirigeants du G20 qui se réuniront ici à Osaka.
Hier, j’ai discuté de la nécessité d’une telle responsabilité avec les survivants des attentats à la bombe d’Hiroshima et de Nagasaki et les citoyens de ces villes.
Pour moi, ces discussions étaient extrêmement importantes. Parce que dans de tels endroits, les gens ordinaires savent vraiment ce que signifie un conflit mondial.
Je porterai donc leur appel à la responsabilité, à la coopération internationale et au dialogue entre les nations à la table du G20…»
Retrouvez ici l’analyse inquiète du Japan Times (en anglais).