Deux mondes s’opposent. D’un coté, l’organisation Human Rights Watch s’indigne dans son rapport annuel des atteintes aux droits de l’homme menées par la Chine. De l’autre, le président américain Donald Trump va, ce mercredi 15 janvier, signer la paix commerciale avec Pékin. cette signature aura lieu à Washington. Voici ce que contient le «Cessez le feu» entre les deux premières puissances mondiales.
Les représentants commerciaux des États-Unis et de la Chine vont mettre fin ce mercredi 15 janvier à des années d’intenses négociations bilatérales avec un accord provisoire qui promet des milliards de dollars d’achats agricoles chinois et un début de remise en cause des transferts technologiques vers la Chine.
Sur le papier, l’accord comprend une «expansion spectaculaire des exportations américaines de produits alimentaires, agricoles et de fruits de mer» ainsi qu’un accord de la Chine pour mettre fin à sa pratique de longue date de forcer ou de faire pression sur les entreprises étrangères pour qu’elles transfèrent leurs technologies aux entreprises chinoises, selon un document du représentant américain au commerce.
L’USTR a également déclaré que l’accord réitère l’opposition des États-Unis à la manipulation des devises et l’engagement de la Chine d’acheter au moins 200 milliards de dollars d’exportations américaines sur deux ans, y compris les produits manufacturés, les produits alimentaires, agricoles, les produits et services énergétiques.
Selon la Maison Blanche, Pékin s’engage à acheter chaque année environ 80 milliards de dollars de produits manufacturés, 53 milliards de dollars d’énergie, 32 milliards de dollars dans l’agriculture et 35 milliards de dollars de services.
La remise à plat des relations commerciales avec la Chine était un objectif majeur pour la présidence de Donald Trump. Lequel est aujourd’hui en pleine campagne électorale pour la présidentielle de novembre prochain. Cette paix commerciale est plutôt une bonne nouvelle pour l’Asie du sud est, prise en otage par ces deux grandes puissances.