Croyez le bien: Gavroche s’interroge chaque jour depuis le début de l’épidémie sur ce que nous devons écrire à propos de l’épidémie de Coronavirus-Covid 19. Les médias en font ils trop ? La question doit être posée. Mais en même temps, n’est ce pas notre mission d’informer en essayant d’alerter sur les différentes facettes d’une telle épreuve sanitaire ? Amis lecteurs, vous êtes nombreux à réagir à nos articles. Sachons que nous lisons TOUS vos commentaires et que nous faisons de notre mieux pour tenir compte. Mais dans l’attente, nous vous recommandons cette excellente revue de presse du quotidien suisse Le Temps dont nous recommandons chaudement la lecture.
Nous reproduisons ici un extrait de la revue de presse quotidienne du Temps (Suisse) dont nous vous recommandons chaudement la lecture ici.
Nous, les médias, sommes assez mal placés pour faire la leçon. Le «corona», décidément, c’est du pain bénit pour l’audience de nos gazettes et de nos sites d’info. Mais en faisons-nous trop ou pas assez ? Souvent trop, nous dit-on lorsque nous sortons de nos rédactions. Au point que le quidam peut en avoir, légitimement, jusque par-dessus la tête, parfois… Mais grands dieux, ne se passe-t-il plus rien d’autre d’intéressant dans le monde, que ça suscite autant d’inflation, cette sale bête?
60 pays, 85000 contaminés
Bon, il faut dire que «l’épidémie de Covid-19 a atteint plus de 60 pays et contaminé plus de 85 000 personnes» et que «l’inquiétude semble se propager encore plus rapidement dans la population mondiale que le virus, s’amuse le dessinateur néerlandais Ruben», relayé ce lundi par Courrier international:
«Face à cette vague de panique, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle chacun au calme et à la raison. Et particulièrement les marchés financiers.» Même le chef de cabinet par intérim de la Maison-Blanche, Mick Mulvaney, «a minimisé […] le coronavirus […] qui a fait chuter les marchés boursiers américains, disant aux meilleurs conservateurs que la couverture médiatique de la maladie est un stratagème pour blesser son patron, le président Donald Trump», accuse l’agence Reuters et fustige plus encore le Journal de Montréal.
De l’épidémie à la pandémie?
«Les marchés feraient mieux de se calmer pour tenter d’appréhender la réalité», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus – ledit directeur de l’OMS – le 1er mars à CNBC. «Nous devrions continuer à nous comporter de façon rationnelle. L’irrationalité n’aide en rien. Ce que nous devons prendre en compte, ce sont les faits.» Ne pas paniquer, donc. Seulement voilà, les faits, ajoute-t-il tout aussitôt, c’est que s’il «est encore possible de contenir l’épidémie de Covid-19, cette possibilité se réduit. Nous devons nous préparer ensemble à une pandémie.»
La suite à lire dans Le Temps ici.