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ASIE – DIPLOMATIE : Les pays émergents du sud collaborent entre eux, et cela change tout

Date de publication : 02/09/2024
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Nations Unies vote Ukraine

 

Une chronique diplomatique de Ioan Voicu, ancien ambassadeur de Roumanie en Thaïlande.

 

La coopération Sud-Sud en action par Ioan Voicu

 

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui doit débuter le 10 septembre 2024 est L’état de la coopération Sud-Sud qui sera examiné sur la base d’un rapport soumis par le Secrétaire général de l’ONU. Il s’agit d’un document de 18 pages couvrant 75 paragraphes de fond qui met en évidence les développements notables dans lesquels la coopération Sud-Sud et triangulaire a joué un rôle clé en 2023.

 

Tout en essayant de définir le contexte mondial de la présentation, le rapport fait référence aux efforts collectifs pour prendre des mesures collaboratives pour se remettre de la pandémie de COVID-19 tout en renforçant la résilience face au changement climatique et à d’autres défis de développement.

 

Mais il y a aussi un premier avertissement indispensable : la nécessité d’un plan de sauvetage des populations et de la planète, car seuls 15 % des objectifs de développement durable sont en voie d’être atteints d’ici 2030. Si l’on suit les tendances actuelles, 575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté en 2030.

 

Le rapport de l’ONU ne fait pas la distinction nuancée nécessaire entre Sud-Sud, Sud global et G77 (en fait, 134 pays et la Chine), comme c’est le cas dans la littérature spécialisée.

 

Il n’y a pas de définition de l’expression fréquemment utilisée « coopération Sud-Sud et triangulaire », qui peut être interprétée comme un concept de développement international et de diplomatie qui fait référence à la collaboration entre pays en développement et à l’implication des pays développés et des organisations multilatérales.

 

Le rapport a cependant le mérite de mentionner dès le début que plusieurs pays jouent un rôle central dans la coopération Sud-Sud, notamment le Brésil, la Fédération de Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (BRICS). Ils ont pris des mesures pour élargir leur groupe, en invitant l’Égypte, l’Éthiopie, la République islamique d’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à rejoindre l’alliance lors du quinzième sommet des BRICS en août 2023.

 

Grâce à la coopération Sud-Sud, l’alliance élargie, qui possède des systèmes alimentaires et énergétiques vitaux en plus d’autres chaînes de valeur indispensables, a le potentiel de contribuer aux transitions clés nécessaires pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable. (p.2)

 

Un tableau complexe

 

On ne peut nier qu’en dépit de graves difficultés économiques, notamment une dette écrasante, la hausse du coût de la vie et des taux d’emprunt élevés, les pays en développement assument des rôles de premier plan dans la gouvernance économique mondiale. Les initiatives diplomatiques multilatérales des pays du Sud sont rappelées. L’Inde (2022), l’Indonésie (2023), le Brésil (2024) et l’Afrique du Sud (2025) ont assumé la responsabilité d’accueillir et de présider les réunions annuelles du Groupe des 20. Ce leadership offre aux pays en développement l’occasion de jouer un rôle central dans la coopération Sud-Sud et de mieux faire entendre les intérêts du Sud global, ce qui pourrait contribuer à inverser le risque de laisser 575 millions de personnes aux prises avec l’extrême pauvreté d’ici 2030, comme indiqué ci-dessus.

 

On  préfigure un changement de politique visant à renforcer la solidarité humaine pour faire face aux crises urgentes telles que celles auxquelles sont confrontés les pays vulnérables, notamment les petits États insulaires en développement, les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les pays à revenu intermédiaire, en raison de la COVID-19, des sécheresses, des inondations, des conflits violents et de l’inflation.

 

Le Groupe des 77 et la Chine (en fait, comme déjà mentionné, 134 pays) ont intensifié l’articulation de leurs préoccupations prioritaires, notamment le surendettement, les flux financiers illicites et la nécessité de réformer le système financier mondial, ainsi que la réglementation de l’intelligence artificielle et du développement des infrastructures. Lors du Sommet sur les Objectifs de développement durable qui s’est tenu en 2023, le Groupe a réitéré son appel à la mise en œuvre d’un plan de relance des Objectifs de développement durable et à une réforme urgente de l’architecture financière internationale, comme proposé par le Secrétaire général, afin de donner aux pays vulnérables une chance équitable d’avoir un avenir meilleur.

 

L’utilisation des technologies numériques pour stimuler le commerce entre les États membres a également reçu un soutien accru du système des Nations Unies pour le développement. En 2023, la Commission économique pour l’Europe a préparé une note d’orientation sur le suivi des progrès dans la mise en œuvre de la facilitation durable du commerce numérique axée sur le Programme spécial des Nations Unies pour les économies d’Asie centrale, à savoir l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan. La note d’orientation permet d’élaborer des politiques fondées sur des données probantes pour l’adoption de mesures ciblées visant à faciliter le commerce transfrontalier. (p. 6)

 

Au niveau multilatéral, la Banque islamique de développement a lancé son indice de coopération Sud-Sud, une mesure composite permettant d’évaluer l’existence, l’efficacité et la croissance des éléments des écosystèmes nationaux de coopération Sud-Sud d’un pays. (p. 7)

 

Une conclusion importante citée est que l’importance accrue que les pays en développement attachent aux solutions collaboratives justifie l’intégration continue de la coopération Sud-Sud et triangulaire dans les activités principales de nombreuses entités des Nations Unies, reflétant la capacité renforcée du système de développement des Nations Unies à répondre aux demandes des pays en développement de relever des défis de développement spécifiques par le biais de ces modalités. (p. 9)

 

Les organisations régionales jouent un rôle actif dans ce domaine. Dans la région Asie et Pacifique, le PNUD a collaboré avec le Groupe de travail de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) sur la gestion des ressources en eau pour aider six pays à s’attaquer aux interconnexions environnementales transfrontières et aux problèmes de pollution grâce à une approche intégrée de la gestion des bassins fluviaux. (p. 10)

 

La CNUCED a continué de soutenir le développement et le renforcement de ses centres d’excellence régionaux en Asie pour répondre aux défis persistants et émergents auxquels sont confrontés les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement. (p. 11)

 

Le programme Villes vertes intelligentes de l’ASEAN du Fonds d’équipement des Nations Unies soutient 15 villes de six pays d’Asie du Sud-Est, facilitant le partage des connaissances et l’apprentissage entre pairs pour développer des mécanismes de financement infranationaux innovants pour un développement urbain durable. (p. 12)

 

Dans le cadre de l’UNICEF, la Chine a organisé plusieurs dialogues politiques et ateliers de renforcement des capacités axés sur la coopération Sud-Sud, notamment sur la santé maternelle, néonatale et infantile, la nutrition infantile, l’eau et l’assainissement et les mesures d’adaptation au changement climatique.

 

En outre, l’UNICEF Chine a facilité des missions gouvernementales au Cambodge et en Afrique du Sud pour formuler des projets conjoints de coopération Sud-Sud sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène résilients au changement climatique.

 

L’UNICEF Thaïlande a facilité une visite d’étude de fonctionnaires du ministère de l’Éducation de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour en savoir plus sur l’éducation de la petite enfance en Thaïlande, ainsi qu’une visite d’étude de fonctionnaires du ministère de la Protection sociale et du Développement des Philippines pour en savoir plus sur le programme de bourses d’invalidité de la Thaïlande. (p. 12)

 

Dans la région Asie-Pacifique, qui dispose du seul Forum régional des directeurs généraux pour la coopération Sud-Sud et triangulaire, la CESAP a joué un rôle essentiel dans la promotion de la coopération Sud-Sud et triangulaire. En conséquence, en 2023, le Forum a adopté une résolution sur l’accélération de la mise en œuvre du Programme 2030 qui reconnaît l’importance de la coopération Sud-Sud et triangulaire à cet égard. (p. 13)

 

Le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud a élaboré le Manuel sur l’intégration de la coopération Sud-Sud et triangulaire dans les examens nationaux volontaires sous la direction des coprésidents du Groupe des amis des examens nationaux volontaires (Maroc et Philippines). (p. 17)

 

Conclusions et recommandations

 

Dans la dernière partie du rapport à l’étude, il est affirmé que la coopération Sud-Sud, avec son approche collaborative, a galvanisé la volonté politique du Sud global de se remettre sur la bonne voie pour réaliser le Programme 2030 des Nations Unies.

 

Quelques recommandations spécifiques sont formulées. Nous les résumerons en rappelant que, dans ce contexte, le Secrétaire général de l’ONU encourage tous les États membres de l’ONU à :

 

Faciliter le développement et l’accès à des technologies appropriées et soutenir les transitions numériques, ainsi que les échanges de pratiques innovantes pour protéger les intérêts des générations présentes et futures, et intégrer la science, l’intelligence artificielle et l’analyse de données dans les choix de développement nationaux et internationaux ;

 

Donner la priorité et intensifier les initiatives de coopération Sud-Sud et triangulaire concernant les 1,9 milliard de jeunes, principalement dans les pays du Sud, pour améliorer leurs compétences numériques, leur employabilité et leur entrepreneuriat, avec le soutien du système des Nations Unies pour le développement, et envisager de créer un fonds d’innovation pour la jeunesse Sud-Sud afin de soutenir les initiatives de développement durable menées par les jeunes, de favoriser l’innovation et de renforcer l’engagement significatif des jeunes dans les processus d’élaboration des politiques ;

 

Renforcer l’utilisation des idéaux de coopération Sud-Sud de multilatéralisme, de solidarité et d’intérêt mutuel pour éviter les divisions et les conflits par des échanges de stratégies efficaces de prévention des conflits et de consolidation de la paix et de médiation par les pairs pour répondre aux nouveaux défis de sécurité, y compris les cybermenaces.

 

Un appel spécial est adressé au système des Nations Unies pour le développement, qui est appelé à aider les États membres à renforcer la création et le développement de plateformes de partage d’innovations dans les domaines de l’éducation et des méthodes pédagogiques et à tirer parti des avancées technologiques grâce à la coopération Sud-Sud et triangulaire. (pp. 17-18)

 

Le rapport conclut en soulignant qu’il est essentiel que les coordonnateurs résidents des Nations Unies continuent de piloter l’intégration de la coopération Sud-Sud et triangulaire dans les travaux des équipes de pays des Nations Unies.

 

Le Sommet du futur, qui se tiendra à New York les 22 et 23 septembre 2024, devrait offrir un point de vue utile pour accélérer davantage la réalisation des objectifs de développement durable grâce au soutien à la coopération Sud-Sud et triangulaire.

 

Les résultats du Sommet pourraient avoir pour rôle d’influencer diplomatiquement la température et le ton des délibérations lors de l’examen proprement dit du rapport présenté dans ces pages qui, espérons-le, se finalisera, comme par le passé, avec l’adoption d’une résolution consensuelle capable de contribuer au renforcement de la coopération entre le Sud global et les pays développés pendant une période historique difficile caractérisée par des vulnérabilités, des perplexités et des discontinuités planétaires.

 

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