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ASIE DU SUD EST – ÉPIDÉMIE: A l’heure du coronavirus, quelles furent les leçons du SRAS de 2003 ?

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 29/01/2020
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L’histoire est toujours riche d’enseignements. Surtout lorsqu’elle concerne des pandémies. Retour donc, en pleine épidémie de coronavirus, sur l’année 2003. Elle marque l’apparition du SRAS, un virus proche de celui actuellement pourchassé par les services de médecine infectieuse du monde entier. En 2003, l’Organisation mondiale de la santé avait critiqué la Chine pour avoir tenté de dissimuler l’ampleur de l’épidémie. Que s’était-il passé ensuite ? Voici les réponses…

 

Nous publions ici des extraits d’une étude publié par l’Organisation mondiale de la santé en 2013, dis ans après la crise du SRAS.

 

En 2003, une pandémie de pneumonie atypique, partie de Chine, semait la panique à travers le monde, entraînant annulations de vols, fermeture d’écoles et une explosion des ventes de masques chirurgicaux. Baptisée Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la maladie a coûté la vie à près de 800 personnes dans une douzaine de pays, principalement en Asie, mais son impact s’est fait ressentir bien au-delà.

 

21ème siècle

 

C’était la première «nouvelle» maladie infectieuse du 21e siècle à être transmise de l’animal à l’homme, avant de s’étendre rapidement à travers le monde, faisant craindre le retour des épidémies meurtrières du passé, comme celle de la peste.

 

La pandémie avait été jugulée rapidement, dès le mois de juillet 2003 selon l’OMS, soit huit mois après le premier cas observé dans le sud de la Chine.

 

Partage de l’information

 

Mais la menace d’autres épidémies de ce type subsiste et les expériences tirées du SRAS devraient servir à l’avenir, estiment les experts. Parmi les leçons tirées: l’importance d’un partage de l’information, le lancement rapide d’une alerte globale, ainsi que la nécessité d’identifier la source de contamination afin de pouvoir la contenir.

 

«Nous avons appris qu’il est important de dire ce que nous savons», relève Isabelle Nuttall, directrice du département alerte et réaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Chine critiquée

 

Lors de la pandémie de 2003, l’OMS avait vivement critiqué la Chine pour avoir tardé à donner l’alerte et tenté de dissimuler l’ampleur de l’épidémie, et elle avait souligné l’importance des alertes mondiales et une collaboration internationale accrue entre scientifiques.

 

Des réglementations ont été adoptées depuis à l’échelon international, contraignant tous les pays à faire état de toute nouvelle maladie infectieuse émergente, susceptible de s’étendre rapidement.Six ans plus tard, une nouvelle alerte était lancée avec la pandémie de grippe A(H1N1).

 

Des campagnes de vaccination systématiques étaient lancées dans différents pays. La pandémie grippale a fait 18’500 morts répertoriés dans le monde, selon l’OMS, contre 250’000 à 500’000 en moyenne par an pour la grippe saisonnière.

 

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, depuis le rhume banal jusqu’au SRAS.

 

Des virus dormants «un peu partout»

 

Selon Olga Jonas, une conseillère économique de la Banque mondiale, «les risques d’une maladie catastrophique à l’échelle de la planète continuent à augmenter».

 

«Il y a des virus dormants un peu partout, mais un jour, ils peuvent se réveiller et provoquer des troubles», avertit le virologue John Oxford, de l’Université Queen Mary de Londres.

 

Des chauves-souris passent pour être le réservoir naturel du coronavirus à l’origine du SRAS, qui se serait rapidement propagé à l’homme via des civettes, un mammifère qui a longtemps fait la joie des gourmets chinois, touchant la région de Canton puis Hong Kong, Singapour, la Malaisie, les Philippines, le Vietnam, Taïwan et le Canada.

 

54 milliards de dollars

 

L’épidémie de SRAS aurait coûté au total quelque 54 milliards de dollars, selon des estimations de l’OMS. Ce chiffre inclut la chute des revenus touristiques (-80% en Chine) et un manque à gagner de l’ordre de 50% pour les compagnies aériennes, les agences de tourisme, les restaurants et les chauffeurs de taxis.

 

La Banque mondiale estime qu’une pandémie beaucoup plus grave, comme la grippe espagnole qui avait fait entre 50 et 100 millions de victimes en 1918, pourrait coûter jusqu’à 3000 milliards de dollars.

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