La vice-présidente élue des États-Unis est la fille d’une immigrante indienne arrivée dans le pays à 19 ans, devenue par la suite une scientifique de renom. Lorsque Shyamala Gopalan est arrivé aux États-Unis, il n’y avait qu’environ 12 000 immigrants indiens aux États-Unis.
C’était en 1958, sept ans avant qu’une nouvelle loi ne transforme le système d’immigration américain et ne change fondamentalement le visage de la nation.
En 2018, il y avait près de 2,7 millions d’immigrants indiens vivant aux États-Unis. Aujourd’hui, la fille de Gopalan, la sénatrice Kamala Harris, est la première Indienne américaine à avoir été élue vice-présidente aux cotés de Joe Biden.
Un pays aujourd’hui plus asiatique
La loi sur l’immigration et la nationalité de 1965, qui a éliminé les quotas d’origine nationale, a ouvert la voie à l’arrivée aux États-Unis de millions d’Indiens et d’autres immigrants non européens.
Cela a fondamentalement changé la démographie du pays. Il a rendu le pays… plus asiatique et plus africain.
Dans les années 1940 et 1950, le nombre d’immigrants indiens aux États-Unis avait tellement chuté qu’ils ne s’inscrivaient même pas dans les recensements officiels, explique Devesh Kapur, directeur des programmes pour l’Asie et professeur d’études sud-asiatiques à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.
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