Jusqu’au 15 mars 2020, le musée des Confluences de Lyon présente l’exceptionnelle collection de couvre-chefs du galeriste et mécène Antoine de Galbert. «Le monde en tête». Il met en valeur des coiffes, parures et chapeaux du monde entier. Autant de merveilles dont les pièces ont été cédées il y a trois ans au musée de la capitale des Gaules.
Parmi les plus de 520 pièces répertoriées dans le catalogue raisonné diffusé par les éditions du Seuil plus des trois quart proviennent d’Afrique et d’Asie, et une sur dix d’Océanie. Le collectionneur et administrateur de plusieurs musées hexagonaux (Grenoble, Louvre, Sète) a porté une grande attention dans ses recherches à la Chine (ex. Ghizhou, Guanxi, Hunan, Shaanxi, Sichuan, Yunnan), à l’arc himalayen, l’Inde (Arunachal Pradesh, Bengale occidental, Cachemire, Himachal Pradesh, Manipur, Nagaland) mais également à l’Asie du sud-est qu’elle soit continentale ou maritime.
Les groupes ethniques de Birmanie et de la sous-région indochinoise sont remarquablement représentés (ex. Akha, Bai, Dai, Kachin, Miao, Naga, Shan, Yi). Quant à la collection indonésienne, elle ne compte pas moins d’une cinquantaine de pièces illustrant les savoir-faire et les pratiques sociales d’Aceh, Bali, Bornéo, les Célèbes, les îles de la Sonde, Java ou encore Sumatra.
François Guilbert
Jusqu’au 15 Mars
«Le monde en tête»
Musé des confluences
86 quai Perrache, Lyon
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