Les dix pays membres de l’Association des nations d’Asie du sud est ne sont pas seulement des dragons économiques et financiers prêts à rugir. Ils sont aussi, souvent, le théâtre de catastrophes naturelles importantes, à commencer par les tremblements de terre, les cyclones et les tsunamis. Comment y faire face ? Comment s’y préparer ? La Suisse a signé début août un partenariat avec l’ASEAN pour participer à la formation des personnels et à la mise en place de systèmes de prévention.
Gavroche l’a appris avec retard. D’où cette annonce tardive, mais que nous tenions à communiquer à nos lecteurs. La secrétaire d’État suisse, Pascale Baeriswyl, le secrétaire permanent du ministère des Affaires étrangères de la Thaïlande, Busaya Mathelin et le Secrétaire général adjoint de l’ASEAN, Hoang Anh Tuan (à droite), ont assisté début août à la signature d’un mémorandum d’intention entre la Suisse et le Centre de coordination de l’aide humanitaire sur la gestion des catastrophes de l’ASEAN (Centre AHA).
Domaine d’activités essentiel
La gestion des catastrophes et l’aide humanitaire sont des domaines de coopération essentiels entre la confédération helvétique et les pays de l’Asean. La Suisse a soutenu la réponse à plusieurs catastrophes naturelles en Asie du Sud-Est en 2018, à hauteur de trois millions de dollars.
Avec le nouveau mémorandum, la Suisse et le centre AHA vont renforcer la préparation aux catastrophes, le développement des capacités, la coopération régionale et internationale.
La Suisse soutient également les priorités de présidence tournante thaïlandaise de l’ASEAN en 2019 avec plusieurs initiatives concrètes, telles que le Dialogue interrégional sur les entreprises et les droits de l’homme tenu à Bangkok en juin.