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ASIE DU SUD-EST: Oui, l’ASEAN est une oasis de croissance dans le monde !

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 28/06/2019
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Gavroche continue son travail de référence pour vous permettre, au fil de vos recherches, d’étayer vos prévisions par des chiffres actualisés et complets. Nous allons puiser dans les derniers rapports internationaux et nous essaierons, régulièrement, de réactualiser les données sur les pays de la région, décisifs pour les investissements français. Tableau rapide sur la situation économique au sein des dix pays membres de l’Association des nations de l’Asie du sud-est.

 

D’abord un aperçu de la situation internationale.

 

L’Asie du Sud-est apparaît à la mi 2019 comme une oasis de croissance dans un monde où l’environnement international s’est sensiblement assombri.

 

L’économie américaine donne des signes de ralentissement, les effets de la réforme fiscale s’estompant. L’essoufflement de la croissance chinoise semble se confirmer.

 

Les perspectives économiques de la zone euro dans son ensemble sont beaucoup moins bonnes (+ 1,2% prévu en 2019 selon la Commission européenne après + 1,9% en 2018) : l’industrie tourne au ralenti, notamment en Allemagne, principal moteur de croissance de la zone, et l’Italie n’a pas échappé à la récession technique avec deux trimestres consécutifs de baisse.

 

L’imbroglio d’un Brexit sans accord vient s’ajouter aux nombreuses incertitudes internationales liées aux tensions protectionnistes.

 

La France s’en sort un peu mieux que la majorité des autres pays de la zone euro.

 

Tous les organismes en charge des prévisions économiques (Banque de France, INSEE, Agefi-Dow Jones) sont d’accord sur le fait que la croissance de l’économie française en 2019 devrait se situer aux alentours de +1,3%.

 

Il s’agit en fait d’une croissance en partie sous perfusion car tirée par les mesures sociales et fiscales déjà actées suite aux manifestations de ces derniers mois : près de 17 milliards de transferts ont été accordés aux ménages entre 2019 et 2020 : classes moyennes et petites retraites vont bénéficier d’un pouvoir d’achat sensiblement accru.

 

La réforme de l’État et la redéfinition de son rôle n’ayant pas été abordée pour l’instant, ce sont les entreprises qui vont servir de variable d’ajustement (suppression de niches fiscales entre autres), bien loin des promesses de stabilité fiscale et de la priorité affichée concernant l’attractivité du territoire, même si celle-ci est en forte hausse du côté des sociétés étrangères.

 

Le grand débat accouche in fine d’une relance classique financée par les entreprises.

 

Toute autre est la situation économique de l’Asie du Sud-est en général et de la Thaïlande en particulier : dans cette zone, l’économie croit près de quatre fois plus vite qu’en Europe !

 

Certes, l’on peut constater un ralentissement de la croissance dans la région qui, selon tous les organismes de conjoncture, se situera, pour la première fois depuis la crise de 1997-1998, en dessous de 6% (+5,1%, si l’on exclut la Chine, étant généralement le chiffre sur lequel concordent à peu près tous les experts).

 

Ce ralentissement est dû pour l’essentiel à la décélération de l’économie chinoise, première économie de la région.

 

La demande interne continuera cependant à bénéficier de conditions de financement favorables, d’une inflation maintenue à un bas niveau et d’un afflux de capitaux, en particulier au Cambodge, aux Philippines, au Vietnam et en Thaïlande.

 

Focus sur la Thaïlande

 

Concernant ce dernier pays, la Banque Mondiale annonçait en octobre de l’an dernier une croissance de 3,9% pour 2019.

 

Ce chiffre a été ramené à moins de 3,8% par la Banque de Thaïlande et même à 3,5% selon les toutes dernières prévisions de la Banque Mondiale (Global Economic Prospects reports- Juin 2019), en retrait par rapport aux + 4,1% constatés en 2018.

 

L’EIC (Economic Intelligence Center), un organisme dépendant de la Siam Commercial Bank Public Company Ltd, mise lui sur une croissance limitée à + 3,3%.

 

Pour les deux prochaines années, la croissance de l’économie thaï et celle des Philippines bénéficieront de la mise en œuvre de vastes projets d’infrastructures.

 

Même constat en Indonésie, où l’économie profitera en plus d’une consommation interne robuste. Pour ce pays, les experts s’attendent à une croissance de + 5,3% l’an prochain, croissance qui devrait se maintenir à + 4,6% en Malaisie et pour les mêmes raisons que l’on rencontre à peu près partout dans la région : inflation contrôlée, forte consommation interne, conditions de financement favorables.

 

Patrice Montagu-Williams

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