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ASIE – FRANCE : 70 ans après Dien Bien Phu, l’héroïque Geneviève de Galard est toujours debout

Date de publication : 07/05/2024
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Formidable leçon de vie et d’humanité que celle donnée par Geneviève de Galard, l’ancienne infirmière cheffe de Dien Bien Phu. Dans la fameuse cuvette et durant toute la bataille, elle fut « l’ange » qui veillait sur les soldats français blessés ou mourants aux cotés du docteur Paul Grauwin.

 

La vie de Geneviève de Galard ? Un roman. Jugez plutôt.

 

Née en 1925, engagée à l’âge de 27 ans dans le corps des convoyeuses de l’air qui rapatriait les blessés entre Dien Bien Phu et Hanoï à bord d’avions sanitaires, elle se retrouva prise au piège à Dien Bien Phu, au cœur de l’attaque du Viet-Minh.

 

Seule femme dans la guerre, elle se dévoua auprès des quelque 1000 blessés et assista les médecins dans l’antenne chirurgicale.

 

Le général de Castries, commandant le camp retranché, lui remit la Légion d’honneur et la Croix de guerre, le 29 avril 1954. Après la chute de Dien Bien Phu (7 mai 1954), elle demeura auprès des blessés. A son retour, elle fut célébrée en France comme aux Etats-Unis. En 2014, elle fut élevée à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur.

 

Elle a aujourd’hui 99 ans. Et pour relire ses mémoires, cliquez ici.

 

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2 Commentaires

  1. Notre contributeur évoque un aspect de la France coloniale et regrette que Mme de Gallard les aient mis sous le boisseau. Une France coloniale adepte de la sexualité coloniale qualifiée d'”exotique” dont les aspects furent divers d’ A.Gide aux BMC (catégorie que j’avais oubliés dans un de mes commentaires sur les “love hotels”). Cette réalité a emprunté une galaxie verbale assez “riche”. Mais toujours la femme colonisée, parfois assimilée aux “cannibales” s’enflammant aux regard du bel officier de passage ou du colon endurci. La chanson française a excellé dans l’évocation de ces femmes indigènes lascives, dévergondées mais expertes en amour au contact desquelles l’européen aime s’avilir et… sombrer. Le colonial succombe auprès de la moukère, de la fatma, de la bédouine et sous les cieux asiatiques, de la mousso, et, au panthéon, la congaï, “petite femme”, réputées “de petite taille” et de “petite vertu”. Le narratif de l’amour colonial est dicté d’avance : une flamme qu’éveille le regard enivré et chauffé à blanc de l’officier, l’amour sans joie et, pour finir, le départ de l’amant et de la troupe engloutissant l’amour d’une nuit. Dans l’étalage des fantasmes érotiques de l’homme blanc, la chanson occupe une bonne place et parmi elle, “la petite tonkinoise” chantée par de nombreux interprètes, la plus célèbre étant, en 1930, Joséphine Baker. Sa panthéonisation récente serait-elle la consécration de la France coloniale et d’un aspect de “la culture française qui n’existe pas” ? Le mieux est d’en apprécier les paroles, pour les interprétations, YouTube est un auxiliaire indispensable… Allons y…
    C’est moi qui suit sa petite
    Son anana, son anana, son annamite
    Je suis vive, je suis charmante
    Comme un p’tit oiseau qui chante
    Il m’appelle sa p’tite bourgeoise
    Sa Tonkiki, sa Tonkiki, sa Tonkinoise
    D’autres lui font les doux yeux
    Mais c’est moi qu’il aime le mieux

    L’soir on cause d’un tas d’choses
    Avant de s’mettre au pieu
    J’apprends la géographie
    D’la Chine et d’la Mandchourie
    Les frontières, les rivières
    Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu
    Y a même l’amour c’est curieux
    Qu’arrose l’Empire du Milieu
    etc…
    Pour les amateurs inconditionnels et à condition de traverser le golfe du Bengale , on ira visiter les comptoirs de l’Inde, son chandernagor râblé, son yannon rond et frais, son petit Mahé fragile , et le Pondichéry facile… pas question , dans ces conditions de quitter les comptoirs de l’Inde si bien interprétés par Juliette Gréco ou Guy Béart.

  2. Avec tout le respect que l’on doit à son âge et à son passé, il convient de rappeler que cette dame bloquée sur DBP par la force des choses est devenue un symbole qui fait trop souvent oublier qu’elle n’était pas la seule femme sur le site… Elle était simplement plus “recommandable” que les autres… qui officiaient comme prostituées et qui soit, ont fini les armes à la mains aux côtés de nos soldats, soit ont été éliminées par le Vietminh après la chute du camp retranché mais dont on ne parle pas au nom du politiquement correct. Dommage que mme de Gallard n’évoque même pas leur mémoire… A cet égard, même si c’est un roman je recommande la lecture de “Marie Casse-croûte” d’Edouard Axelrad.

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