London Escorts sunderland escorts
Home Accueil ASIE – FRANCE : Dominique de Villepin, le prestidigitateur politique

ASIE – FRANCE : Dominique de Villepin, le prestidigitateur politique

Date de publication : 21/04/2025
1

 

Nos lecteurs réagissent aux éditoriaux de Gavroche et c’est tant mieux ! La preuve, cette missive consacrée à Dominique de Villepin après l’éditorial de Richard Werly.

 

Cette fois ci, Richard Werly nous joue la « carte vermeille » celle qui autrefois fois, permettait voyager gratis ou presque. Comme dans un vieux film de Polanski on nous ressort cette légendaire figure de comte qui, dans son château des fins fonds de la Transylvanie ne s’aventure à l’extérieur qu’une fois minuit sonné. Il revit de l’hémoglobine nouvellement récoltée.

 

Dans le cas présent, il s’agirait plutôt d’un vieux sang exhibé au bon peuple dans une vieille outre : celui d’un fameux discours qu’en bon ventriloque, il n’a fait que lire. Fort d’une réputation quelque peu usurpée, et voguant sur lune vague antiaméricaine et anti-trumpiste.

 

Monsieur de Villepin se pare des plumes du paon. Une sorte de sainte hostie est brandie à chaque fois que le nom de de Villepin est prononcé. Deux statues du commandeur pour une figure de sauveur dont la France se met périodiquement à « rêver ». Et, dans le cas présent, puisant son ascendance dans les ténèbres de la vieille monarchie teintée d’empire et l’amour immodéré des particules.

 

Monsieur de Villepin, sous sa crinière blanchie déployée et vibrante sous l’effet de quelque éventail caché, plus fournie que celle d’E. Philippe (une autre icône dont notre éditorialiste ne manquera pas le portrait dans cette galerie de portraits en forme de pandémonium qu’il semble avoir entrepris nous revenir du congrès de Vienne comme « sauveur », pas seulement de la « Fronce », mais du monde, de l’humanité.

 

Sa parole est papale, il s’adresse « urbi et orbi ».

 

Monsieur de Villepin s’essaie à parler sous tous les tons à tous les Français au risque de choir de sa posture funambulesque. La droite, son liquide amniotique comme la gauche et surtout l’extrême gauche caressée à la « fête de l’Humanité ». Il tutoie le « Mélenchon », « ivre » , comme lui par l’histoire, la Grande. Il tente de le rivaliser, de le supplanter. Leurs gouailles et leurs vociférations conduisent souvent à prendre l’un pour l’autre et à confondre. LFI semble succomber à l’illusion.

Comment à cet âge aussi canonique, celui des Trump, des Poutine et des Xi peut-on réussir ces exercices d’équilibristes ?

 

Il suffit de lire son CV. Monsieur de Villepin fût un diplomate mais aux ordres, avide de pouvoir personnel ce que percevra si bien Bernadette Chirac, qui lui battait froid, quitte à oublier les bonnes manières (ce que Bernadette, née Chodron de Courcel et instruite des usages ne pouvait pardonner) et d’abord diplomatiques. On se souviendra, entre autres, de Clearstream, du CPE, de ses conseils avisés conduisant à une cohabitation socialiste puis, depuis son retrait de la vie politique, de ses multiples actions de lobbying international dont on ne sait rien. De V. n’en est pas pas à son premier scandale, il s’est déjà sali les mains. Il coche certaines des aptitudes nécessaires pour l’exercice du pouvoir.

 

Cette volonté de reprendre de la lumière n’est pourtant pas conseillée pour les spectres sortis de leurs tombeaux. L’ancien premier ministre n’est plus connu que dans les cercles étroits du pouvoir que les lubies de quelques journalistes complaisants et amusés et surtout en mal d’audience, font revivre au moyen des quelques sondages biseautés. Ces mêmes plumitifs n’auront de cesse de dégonfler la légende du discours flamboyant de de Villepin à l’ONU », exhumé comme un ostensoir dans une église désaffectée mais en passe de restaurer le culte en vigueur dans les États du Golfe.

 

En 2012, DVD fût saisi par une frénésie de candidature présidentielle. Comme les fièvres intermittentes elles reviennent souvent plus fortes. Mais réunirait-il cette fois les 500 signatures pour concourir ? Les ayant réunies selon un témoignage anonyme , il aurait renoncé (ce que son parti, « République solidaire », crée à cet effet, démentit par la voix de Brigitte Girardin), pourtant muni du viatique, par crainte d’un score lilliputien n’étant pas à sa hauteur. Qui prendrait le risque à gauche de l’adouber ? Quant à droite, on se chargera de son sort. Les lames sont prêtes.

 

Autrement dit si DVD veut rendre un service à la France, le mieux qu’il fasse c’est de se faire oublier. Ainsi font, font, font, les petites marionnettes…

 

Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus