Lors du XIXe Sommet de la Francophonie, Emmanuel Macron annoncé plusieurs initiatives visant à renforcer la coopération entre les pays francophones et a déclaré que le français représente un moteur d’innovation ainsi qu’un véritable espace d’opportunité dans un monde en rapide évolution.
Lors du XIXe Sommet de la Francophonie, Emmanuel Macron a souligné que la Francophonie transcende le simple cadre linguistique pour devenir un vaste univers culturel, enrichi par des écrivains et créateurs ayant bâti des mondes imaginaires.
« La langue française est un espace d’opportunité », a-t-il déclaré, exprimant sa satisfaction quant à la collaboration pour développer une collection d’œuvres littéraires francophones de référence traduites en plusieurs langues afin de toucher un public international, témoignant ainsi de l’importance croissante de la culture francophone dans un monde globalisé.
Le président français a également mis en exergue le rôle essentiel de la langue française dans l’entrepreneuriat et le commerce, en particulier en Afrique, où elle unit divers espaces économiques. Il a affirmé que le français est non seulement une langue d’échanges, mais aussi un levier d’innovation et de créativité à l’échelle mondiale. Ce constat s’inscrit dans les récents rapports montrant une croissance des start-ups utilisant le français dans le secteur numérique.
Emmanuel Macron a également annoncé des initiatives en matière de propriété intellectuelle, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), visant à créer une alliance francophone. Il a rendu hommage aux enseignants qui transmettent la langue française, soulignant l’importance d’un enseignement de qualité. En conclusion, il a insisté sur la nécessité pour la Francophonie de devenir un espace d’influence diplomatique, capable de relever les défis du XXIe siècle, tels que la transformation numérique et la lutte contre la désinformation. Ce sommet représente un engagement renouvelé envers la langue française, axé sur la formation, la diplomatie culturelle et l’innovation dans un monde en constante évolution.
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Le 19ème sommet de la francophonie a illustré ce que le président français, EM, qualifie d'”espace d’opportunité” (en bon français “soft power”) qui dissimule mal l'”impuissance” (ah Richard Werly !) de la diplomatie française. Cette impuissance se manifeste par ses déclarations confuses et surtout contradictoires entre autres dans l’attitude à adopter dans le conflit israélo-palestinien. La voix française est impuissante parce qu’inaudible et “démonétisée”.
La déclaration présidentielle se déroule dans le cadre de l’aréopage francophone dont la presque totalité des acteurs se trouvent dans l’ainsi dénommé “sud global”, pays arabes dont le Liban et un poids tout particulier des pays d’Afrique du Nord ainsi que de nombreux pays d’Afrique occidentale mobilisés par l’Afrique du Sud, à l’initiative des poursuites internationales d’Israël et de ses dirigeants.
On ne manquera pas, encore une fois, de noter la “cohérence” des déclarations présidentielles : hier, le lendemain du 7 octobre 2023, prêt à partir sabre au clair contre l'”infidèle”, aujourd’hui, la veille de l’anniversaire de ce jour funeste, E.M. se présente comme l’apôtre de la paix. L’État agressé peut, doit, se défendre mais sans armes. La voix de la France, une fois de plus, est incohérente et discréditée, tout au plus résonne t-elle à l’intérieur des murs du palais présidentiel et ne parle qu’à l’ego présidentiel figé devant son miroir.
Le 19ème sommet de la Francophonie, avec ses 54 États présents, à été le lieu et le moment propice choisi par E.M, encore un peu plus affaibli par ses initiatives intempestives et malencontreuses pour exposer un narratif destiné à leur plaire. L’objectif était de redorer à l’international un blason bien terni l’intérieur. Tous ces pays appartiennent à ce qu’on appelle le “sud global” dont l’attitude et les positions anti occidentales sont la marque de fabrique. Israël en est le concentré et la pointe avancée de cet occident honni. Parmi eux la presque totalité des pays arabes sont violemment opposés à Israël et à sa politique et certains d’entre eux à son existence.
C’est dans un tel contexte d’instrumentalisation de la francophonie que le déclaration française prend place. Ce qu’il y a de plus paradoxal dans la déclaration présidentielle c’est qu’elle ne s’applique à aucune mesure concrète que la France prendrait ou pourrait prendre puisqu’elle ne fournit pas d’armes à Israël, 60 pour cent étant fournies par les EUA et 39 par l’Allemagne. Le président affichant de devoir prendre une mesure concrète sait qu’il n’en prendra pas puisqu’il n’a pas à en prendre. Une position qui ne coûte pas cher mis à part une saillie contradictoire qui caractérise si bien les discours présidentiels. La plupart des pays francophones présents n’auront pas été dupes, ils auront eu, une fois de plus, l’occasion d’assister à une expression des innombrables “en-mêmes-temps” présidentiels, ici diplomatiques et dont ils ne manqueront pas de s’emparer pour le stigmatiser.
Au moins le président français aura t-il eu la satisfaction de constater que les juifs semblaient le prendre au sérieux. Les a t-il remerciés ? Et la France insoumise et autres occupants des amphis de “science-po” et porte-bannières palestiniennes semblant à contre cœur, du bout des lèvres, reconnaitre la vertu de la parole résidentielle ? Ces derniers ont-ils exprimé, au moins du bout des lèvres, leur satisfecit à ce qu’ils ont pu considérer comme une expression d’un “anti… sionisme” officiel compensant le soutien de la candidature, officielle également, puis élue, de la présidente de l’assemblée nationale.
Les annnonces d”Emmanuel Macron, ca change quoi?
Rien ! Vent, posture et imposture, se défendre les bras liés, sainte Blandine et les lions…
Bonjour,
C’est, en effet, le Bal desILLUSIONS, la page annoncée est INTROUVABLE………… depuis trop de jours.
C’est la faute à Voltaire ?
C’est la faute à Rousseau ?
En tous cas, c’est vrai, L’impuissance française. Mais on vous aime quand même.
Cher lecteur, un grand merci pour votre perspicacité. En effet, la librairie Mollat nous a informé qu’elle est en rupture de stock. Le mieux est donc de contacter directement les éditions Grasset. Le lien est désormais valide. Continuez de lire Gavroche !
L’impuissance française avec sa connotation sexuelle à peine dissimulée et ses caisses (autre substitut dont le bon docteur Freud aurait fait ses choux gras) nécessairement vides mais certainement inconsciente vue de Suisse si obsédée par son voisin enviée, jalousée, puisqu’en Suisse rien n’existe à part la France et surtout Paris reliés aux alpages par son cordon ombilical, le train à grande vitesse. Un livre intéressant sur la Suisse obsidionale
En ces temps francophones rendons grâce à la Suisse pour sa contribution à la francophonie portée par ses écrivains, son cinéma, parmi d’autres : Cendras, Cingria, Chappaz, Chessex, Ramuz, Agota Kristof, E. Maillard, N Bouvier, Annemarie Schwarzenbach (épouse d’un ancien ambassadeur de France à Bangkok) ; Amiel et son océanique journal ; les poètes : P.Jaccottet, G Roud, G Haldas ; les critiques littéraires A. Béguin, D. De Rougemont, J. Starobinski ; les cinéastes JL Godard, A Tanner, Goretta, Schmid ; des acteurs, jl Bideau, B. Ganz, M. Simon, U Andress. Sans oublier la littérature alémanique traduite pour notre bonheur et son célèbre couple F Durrenmatt et M Friisch. Et bien sûr, le rival en psychanalyse, le bon docteur Gustave Jung… Merci la Suisse pour avoir contraint Jean-Jacques à quitter la sombre Genève et en avoir fait un de nos plus écrivain français et sans doute au delà ..
Sans oublier Germaine de Stael.