Cette semaine, avant la disparition de Jacques Chirac, aurait du être marquée du sceau de la finance. C’est en effet vendredi 27 septembre qu’a été présenté, avec retard, le projet de loi de finances français pour 2020. Une bonne occasion de comparer: vaut il mieux parier sur la France que sur la Thaïlande ? Rapatrier ses fonds dans l’hexagone ou, au contraire, chercher de nouvelles opportunités au Siam ? Nous avons consulté les experts de Thai Property Promotion. Voici leurs réponses.
Nous avons regardé rapidement la presse étrangère. Que pensent nos confrères de la situation économique en France ?
Voici quelques extraits, publiés par Le Temps (Suisse): « La dépense publique continuera de croître en France en 2020. Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année prochaine, présenté jeudi à Paris par le ministre des Finances Bruno Le Maire et celui des Comptes publics Gérald Darmanin, est d’abord le résultat des arbitrages sociaux imposés par la crise des « gilets jaunes » et le ralentissement des réformes voulues par Emmanuel Macron paraît inéluctable, à la moitié du quinquennat et à l’approche des élections municipales de mars 2020. En 2018, la part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut (PIB) français était de 54,4%, l’un des taux les plus élevés de l’OCDE. En 2019, celle-ci devrait s’établir à 43,8% puis à 53,4% en 2020. Idem pour le taux de prélèvement obligatoire, même si Bruno Le Maire a répété la volonté gouvernementale de baisser l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, ce dernier devant atteindre 25% en 2022, contre 28% actuellement pour les PME et 31% pour les grandes entreprises (il était de 33% avant 2017). Les prélèvements obligatoires, donc, représenteront encore en France 44,3% du PIB en 2020, contre 44,7% en 2019 »…
Voici donc, comment juger ce projet de loi de finances 2020 qui sera bientôt débattu au parlement français. Il est le produit d’une volonté politique compréhensible: répondre aux fractures du pays et éviter que celui-ci ne s’enflamme à nouveau. Est-ce donc le bon moment pour investir ? Notre réponse est non. Mieux vaut attendre. L’incertitude du Brexit pèse. Les prix de l’immobilier à Paris atteignent des sommets. Le réflexe dominant est celui du refuge. L’heure n’est pas à la prise de risques…
En Thaïlande en revanche, les opportunités restent nombreuses. La croissance baisse, mais l’Etat a des ressources et l’injection de dépenses publiques dans les infrastructures n’aggrave pas l’endettement. Le produit intérieur brut est dominé par la production industrielle. Le marché régional de 600 millions d’habitants se consolide. D’un coté, une France qui temporise, pour ne pas se casser sous l’effet de transformations trop rapides. De l’autre, une Thaïlande qui continue d’avancer. Faites vos jeux ! TPP est là pour vous conseiller.
