Candidat battu du Nouveau Front Populaire aux dernières législatives pour la circonscription des Français d’Asie, Franck Pajot interroge le gouvernement Barnier.
La formation du gouvernement de Michel Barnier fut la conclusion laborieuse des médiocres jeux dilatoires par lesquels le président de la République s’est employé, pendant plus de deux mois, à biaiser avec l’expression du suffrage populaire le 7 juillet : loin de consacrer le succès du front républicain qui a fait échec aux ambitions de l’extrême-droite, ce gouvernement s’est placé d’emblée sous la dépendance du Rassemblement National. L’influence déterminante de Marine Le Pen se mesure non seulement aux combinaisons parlementaires qui ont permis d’évincer le Nouveau Front Populaire, coalition la plus nombreuse, mais aussi à la porosité évidente entre l’idéologie du RN et les projets portés, à des postes clés de l’équipe gouvernementale, par les ministres issus du parti LR.
La nomination de la députée de notre circonscription, Madame Anne Genetet, au poste éminent de ministre de l’Éducation nationale, soulève des questions légitimes, dont la communauté éducative s’est largement fait l’écho, touchant à la vision incertaine, au sommet de l’État, de la politique à mener dans ce secteur si essentiel de l’action publique : face à la crise profonde où notre école publique est plongée, il est permis de douter de la conscience des enjeux que traduit le choix d’une personne si peu au fait des dossiers que l’urgence place à l’ordre du jour.
Pour autant, j’accueille sans préjugé la prise de fonctions d’Anne Genetet. Je lui souhaite de réussir, pour les enseignants, pour les élèves, pour les familles, pour tous les acteurs de la communauté éducative.
Au-delà des critiques qu’appelle le nouveau gouvernement, au-delà de l’amertume et de l’inquiétude que ressentent tous ceux qui se sont mobilisés pour assurer la victoire du front républicain, je veux adresser aujourd’hui un message d’espoir à toutes celles et à tous ceux qui partagent nos convictions : restons mobilisés, préparons l’avenir, donnons, par notre travail et par nos débats, plus de force aux idées sociales, écologistes, démocratiques que nous portons : leur heure viendra, car elles apportent la seule réponse viable à l’immense besoin de justice et de fraternité qui se fait sentir partout dans notre pays.
Franck Pajot
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Toute ma vie j’ai voté et cru à la social démocratie….
Mais malheureusement Mr Faure a préféré faire alliance avec Mélanchon et ses sbires LFI….
De ce fait c’est terminé pour moi cette Gauche ….
Sortez-moi de ce piège ….
Pour la social-démocratie c’est ou la 3e force ou la stratégie stalinienne du Front Populaire. Face ç de Gaulle, la stratégie stalinienne du Font Populaire s’impose, ce qui nous a valu le “changement” et la gauche plurielle. Faure est content. Faut que ça continue.
La gauche est devenue antisémite grâce à son alliance avec LFI et s’est vendu à ce parti Islamo-gauchiste et pro-Hamas pour avoir des voies communautaires pour continuer à exister.
La gauche est mal partie. Elle appartient à un autre temps.
Le 13 octobre 2024, une cérémonie d’hommages et de souvenir au professeur assassiné il y a un an à Arras, Dominique Bernard, par un terroriste islamiste fût l’occasion de l’envoi de nombreux messages de soutien à son épouse et plus largement aux professeurs désormais transformés en cibles potentielles.
Nous attendions les tweets de JL Mélenchon et M Panot, mais rien… Juste un tweet de monsieur Faure qui ne parcourt qu’une moitié du chemin visant le terrorisme en général.
Réaffirmer le principe de laïcité, (d’ailleurs absent dans les lignes que l’on peut lire ci dessus, tout comme les termes de “gauche” ou de ‘socialisme”) est certes nécessaire à condition que son énoncé ne contribue pas à “noyer le poisson” et ne pas nommer le réel.
Le catholicisme et ses émanations intégristes sont-ils responsables de la situation de nos établissements scolaires (dont la nouvelle ministre dont le procès d’intention en incapacité bruyamment agité nous inviterait à croire qu’elle serait responsable d’une situation antérieure si dégradée et depuis longtemps). A moins que, comme Mélenchon invite à le penser, le principe de laïcité ne soit l’expression d’une islamophobie d’État ?
De laquelle des deux gauches “irréconciliables” parlez vous ? De la gauche NFP soumise à Mélenchon, thuriféraire du Hamas et du Hezbollah et “antisioniste-antisémite” ? Un antisémitisme résiduel façon RN mais muté et proliférant. Ou comment instrumentaliser le conflit du moyen-orient pour en faire un produit d’importation électoral estampillé par les mollahs. Encore un effort et détachez vous du syndrome de Stockholm motivé par les maigres plats de lentilles électoraux. Abandonnez l’addiction mélenchonienne anti-républicaine. Non à une gauche qui instrumentalise l’antisémitisme anti-républicain et le répand. Oui à une gauche universaliste et laïque, ni wokiste, ni identitaire, ni “hallalisée”, “anti-antisésémite”…