Le sommet de la Francophonie se tiendra du 4 au 6 octobre à Villers-Cotterêts et Paris, une occasion de célébrer les initiatives francophones à travers le monde.

Un « Village de la Francophonie », organisé sous le parrainage de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), met en lumière ces efforts.

Cependant, en parcourant le programme, une absence frappante saute aux yeux : les contributions des pays d’Asie orientale membres ou observateurs de la Francophonie, tels que le Vietnam, le Laos, le Cambodge ou la Thaïlande, sont quasiment inexistantes. Un seul spectacle ou atelier y est prévu.

Cette faible représentation souligne le manque d’intérêt apparent pour les initiatives francophones en Asie, au-delà des échanges diplomatiques. Pourtant, des villes comme Siem Reap, au Cambodge, candidate à l’organisation du sommet de 2026, continuent de porter haut les valeurs francophones.

Il sera intéressant de voir si cette situation évoluera sous l’impulsion de nouveaux ministres français qui entretiennent des liens étroits avec le continent asiatique : Anne Genetet, ancienne députée des Français d’Asie désormais ministre de l’Éducation nationale, et Thani Mohamed Soilihi, ex-sénateur de Mayotte, ancré dans l’Océan Indien. Ces personnalités pourraient redonner à l’Asie francophone la place qu’elle mérite sur la scène internationale.

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