Le quotidien Français Le Monde a publié récemment une enquête sur les bons résultats du luxe français en Asie. Nous en publions des extraits. L’intégralité de l’article est à lire sur le site lemonde.fr, que nous vous recommandons de consulter.
Quatre mois après la levée des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 en Chine, les ventes de produits de luxe s’emballent.
Leslie vient de faire du shopping à Shanghai, dans le quartier de Xintiandi. Cette trentenaire se défend d’être accro à la mode, mais le grand sac orange que porte son mari trahit son goût pour le luxe français. Chez Hermès, le couple a acheté un sac et une paire de chaussures, pour 30 000 yuans, soit la bagatelle de 3 945 euros. « Je ne suis pas encore une VIC [very important customer, autrement dit les clients très importants], mais je m’en rapproche », sourit la jeune femme, qui avoue faire des emplettes « une ou deux fois par mois » au sein des boutiques de la marque française de luxe.
Déjà, les ventes de luxe se portent à merveille. « Après une année de contraintes massives, les consommateurs chinois font des folies », observent les analystes de BCA Research. Car les plus fortunés des Chinois sont prêts à consommer l’épargne constituée au cours des dernières années. Dès lors, le marché du luxe pourrait croître de 20 % cette année, selon la banque Morgan Stanley.
Déjà, les résultats s’emballent. Le premier trimestre est « de bon augure » pour le reste de l’année en Chine, a confirmé Jean-Jacques Guiony, directeur financier de LVMH, le 13 avril, lors d’une présentation du chiffre d’affaires trimestriel aux analystes. Au cours des trois premiers mois de 2023, les ventes de LVMH en Asie connaissent « un rebond important à la suite de la levée des restrictions sanitaires » contribuant à une croissance de 17 % des ventes trimestrielles sur un an, à plus de 21 milliards d’euros dans le monde.
Rénovation à grands frais
Chez Hermès, dans la région Asie-Pacifique, en dehors du Japon, elles progressent de 22,5 %. Le maroquinier parisien dit avoir traversé « un très bon Nouvel An chinois », période intense de festivités et de cadeaux. Le calendrier du printemps, lui, est d’autant plus favorable que la marque vient d’inaugurer, coup sur coup, deux magasins en Chine, après rénovation à grands frais, à Nanjing et Pékin, où il a lancé son expansion dans le pays en 1997. Elle exploite désormais 23 de ses 300 magasins en Chine, dont trois à Pékin.
La suite sur le site lemonde.fr