A quoi servent les conseillers consulaires ? Quels moyens ont-ils de mieux défendre la communauté de ressortissants qu’ils sont supposés représenter et défendre ? Comment se faire entendre des autorités françaises, au delà du périmètre direct des Ambassades ? La loi «Engagement et proximité», définitivement adoptée le 11 décembre par la Commission mixe députés-sénateurs, apporte des éléments de réponses en valorisant davantage le rôle de ces élus locaux d’un type particulier, choisis par les français de l’étranger. Important: les prochaines élections consulaires auront lieu le 17 mai 2020.
Qu’est ce qu’un conseiller consulaire ?
Reprenons d’abord la définition donnée par l’encyclopédie en ligne Wikipedia: «Les conseillers consulaires siègent au sein de conseils consulaires auprès de chaque ambassade et poste consulaire. Les élus peuvent émettre des avis sur les questions concernant les Français de l’étranger. A leurs cotés, les délégués consulaires sont élus en même temps que les conseillers pour corriger les écarts de population entre les circonscriptions. Avec les conseillers consulaires, les sénateurs et les députés représentant les Français établis hors de France, ils font partie du collège électoral chargé d’élire les sénateurs représentant les Français établis hors de France. Les conseillers consulaires élisent en outre 90 d’entre eux pour siéger au sein de l’Assemblée des Français de l’étranger»
En Thaïlande, quatre conseillers consulaires représentent actuellement la communauté des résidents Français: Claude Bauchet, Christian Chevrier, Eric Miné et Marie-Laure Peytel. Leur biographie est disponible ici.
Le 11 décembre, le Parlement a adopté la loi «Engagement et proximité», qui renforce le rôle des représentants des Français de l’étranger. Les conseillers consulaires, qui deviendront des conseillers des Français de l’étranger, présideront désormais les conseils consulaires. Mieux: ils pourront convoquer les réunions des conseils consulaires et en fixer l’ordre du jour, sans dépendre de l’administration. Ils seront appuyés par l’ambassadeur ou le chef de poste consulaire, qui assistera toujours aux réunions.
Le Parlement a également consacré le droit, pour les conseillers Français de l’étranger, d’accéder à des formations adaptés à leurs fonctions, comme tout élu de la République et étendus les compétences des conseils consulaires, qui seront désormais consultés sur les moyens mis à la disposition des conseillers des Français de l’étranger pour exercer leur mandat.