Un long reportage du quotidien français Le Figaro racontait récemment l’existence d’une école où les jeunes garçons chinois apprennent « à être de vrais hommes». Sous la plume du correspondant en Chine de ce quotidien, Cyrille Pluyette, l’on apprend que les autorités chinoises s’inquiètent de plus en plus de voir les garçons «se comporter comme des filles». Une analyse partagée dans plusieurs pays d’Asie du sud-est, dont la Thaïlande. La perte de la «masculinité» serait-elle la rançon payée par les sociétés asiatiques à la mondialisation des mœurs ? Gavroche pose la question.
Des garçons «gâtés et surprotégés».
Des jeunes femmes asiatiques de plus en plus tentées de partager leur lit, et leur vie, avec des hommes issus d’autres cultures et d’autres régions du monde.
Une homosexualité de plus en plus répandue, et tolérée.
Ces clichés se retrouvent souvent dans les discussions en Asie du sud-est.
Le fait qu’ils correspondant à la réalité est l’objet de débat.
Mais ces données inquiètent au plus haut du pouvoir en Chine, où des écoles pour apprendre à devenir de «vrais hommes» se mettent en place.
Il s’agit ni plus ni moins de pensionnats sévères où la virilité, le sport, mais aussi les arts martiaux constituent une priorité d’éducation.
Une réponse, selon le directeur d’un de ces établissements interrogé par Le Figaro, à l’omniprésence des mères asiatiques dans l’éducation des garçons, ce qui leur fait perdre leur «masculinité…»
Ces propos sont caricaturaux. mais Gavroche a appris que des projets d’écoles similaires sont en train d’être étudiés par le ministère thaïlandais de l’éducation, sur la base de ces institutions chinoises.
La junte militaire au pouvoir en Thaïlande aurait donné son aval à la création de pensionnats en province, pour accueillir les garçons des villes désireux d’échapper au «cocon familial».
Le débat s’ouvre et le fait que la Chine y réponde montre qu’il va devenir de plus en plus animé.
A suivre dans nos colonnes.
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