Le dernier rapport de l’organisation Crisis Insight est éloquent: seule la crise des Rohingyas en Birmanie est considérée comme un facteur important de risque pour le premier semestre 2019. Même la péninsule coréenne ne retient pas l’attention des experts pour lesquels l’Asie du sud-est apparait comme l’une des régions les plus stables de la planète. Un document à lire attentivement.

C’est peut-être la prévision qui peut tout changer pour 2019.

Celle qui peut, pour tous les résidents en Asie du sud-est, affecter les comportements économiques et les placements financiers.

Celle qui confirme la stabilité ambiante au sein de l’Asean, dont la Thaïlande assumera l’année prochaine la présidence tournante.

Selon Crisis Insight, la seule crise grave qui subsiste aujourd’hui en Extrême-Orient est celle des Rohingyas dans l’État de Rakhine, en Birmanie.

L’impossible rapatriement des plus de 700 000 déplacés de cette minorité aujourd’hui réfugiés dans des camps très insalubres au Bangladesh, est perçu comme un facteur préoccupant de déstabilisation, capable de menacer l’équilibre géopolitique de la région.

L’élément le plus important de ce rapport est toutefois la confiance affichée par l’organisation dans la stabilité de l’association des nations de l’Asie du sud-est.

Aucun autre abcès de fixation n’est mentionné.

Fait important également: les tensions régionales dans la péninsule coréenne ne sont pas jugées susceptibles de dégénérer prochainement.

Les bonnes nouvelles doivent toujours être savourées avec précaution, mais quand même…

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