Du 1er au 21 novembre, cette biennale des arts du spectacle contemporain, fondée par le talentueux chorégraphe Jitti Chompee, revient pour une cinquième et dernière édition.
Cette année, le festival célèbre non seulement son dixième anniversaire, mais aussi le centenaire de la disparition de Franz Kafka, rendant hommage à l’héritage intemporel de l’écrivain.
Pour l’occasion, Jitti Chompee a élaboré un programme aussi ambitieux qu’intrigant : 15 performances, dont 2 premières mondiales et 6 premières asiatiques, 4 expositions, 1 projection, et une pléiade d’artistes venus de 13 pays. Ce foisonnement culturel s’articulera autour de 40 musiciens de Molam, cette musique traditionnelle thaïlandaise envoûtante, ainsi que de nombreux artistes locaux.
Le festival met également à l’honneur plusieurs talents français. Johaquim Maudet, de la Compagnie des Vagues, présentera Welcome, un spectacle de danse audacieux qui mêle narration et mouvement. Olivier Rannou, de la Compagnie Bakélite, proposera L’Amour du Risque, une pièce de théâtre inventive, portée par un humour subtil et décalé. Enfin, Morien Nolot, de la Compagnie Kislorod, offrira Sortir du Bois, une performance de théâtre d’objets : un road-trip miniature sur table qui, avec un humour flirtant avec l’absurde, interroge la place de l’animal, du sauvage et notre rapport au territoire. La présence de ces artistes témoigne de la richesse et de la vitalité de la scène artistique française dans cette nouvelle édition.
Le festival s’ouvrira le 1er novembre avec un défilé de mode mettant en scène des textiles d’archives de Jim Thompson, imaginé par Jitti Chompee et rythmé par des performances live de Molam interprétées par l’ensemble de l’Université Mahasarakham. La soirée se poursuivra avec Fon Farang, une pièce collaborative réunissant le chorégraphe espagnol Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola, le danseur Arthit Khamhongsa, et le maître musicien aveugle Sombat Simla, prodige du khène. Dans Fon Farang, Juan Kruz explore l’identité à travers sa maîtrise de la musique classique occidentale, inspiré par une citation de Kafka : « La musique est le son de l’âme, la voix directe du monde subjectif. »
Découvrez l’intégralité du programme ici.
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