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BANGKOK – DISPARITION: L’adieu des quartiers chauds de Bangkok à Bernard Trink

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 11/10/2020
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L’une des légendes du Bangkok Post, le chroniqueur des quartiers chauds Bernard Trink est mort cette semaine à 89 ans. Le chroniqueur de “Nite Owl” avait diverti et scandalisé les lecteurs pendant des décennies avec ses commentaires sur les bars de Patpong ou de Sukhumvit. Et sur les filles qui y travaillaient…

 

Pour Bernard Trink, la machine à écrire fut toujours été son instrument de prédilection. Il est décédé à l’âge de 89 ans. Il avait été malade et était soigné au King Chulalongkorn Memorial Hospital, où il est mort d’une infection sanguine mardi soir, a déclaré sa femme Aree Trink.

 

Il laisse dans le deuil sa femme et ses deux enfants, un fils et une fille. Sa crémation a eu lieu ce dimanche à 14 heures dans la Sala 5, Wat That Thong, quelques jours après celle de son contemporain et collègue Jacques Bekaert.

 

Trink était surtout connu pour sa chronique «Nite Owl», une chronique hebdomadaire sur le côté le plus branché de la vie nocturne de Bangkok. La chronique avait un public fidèle, principalement des expatriés. Même ses plus ardents détracteurs ne manquaient jamais de la lire.

 

Lorsqu’il ne passait pas au peigne fin les lieux de vie nocturne locaux, Trink avait une activité secondaire prolifique en tant que critique de livre pour le Post, spécialisé dans les thrillers et les romans d’espionnage. Tous ces livres étaient composés sur une machine à écrire manuelle, qu’il manipulait avec deux doigts.

 

Né à New York en 1931, Trink était venu à Bangkok au milieu des années 60 et a enseigné l’anglais dans différentes universités avant de reprendre la rubrique “Nite Owl” en 1966 dans le défunt Bangkok World, un journal du soir en anglais.

 

Arrivé en 1962

 

Trink est arrivé en Asie pour la première fois pendant son service militaire dans la guerre de Corée au début des années 1950. Il a ensuite travaillé comme journaliste en Inde, à Hong Kong et au Japon avant d’arriver à Bangkok en 1962.

 

Pendant les 37 années suivantes, Trink a fait la chronique des allées et venues de ceux qui fréquentaient ou travaillaient dans les go-go bars, boîtes de nuit, pubs et salons de massage de la ville.

 

Si la critique le dérangeait, il ne la laissait jamais passer, terminant chaque épisode de Nite Owl par le slogan : “Mais je m’en fous !”

 

“Nite Owl” a commencé sa vie dans le monde sous la forme d’une section illustrée de trois pages qui paraissait tous les vendredis après-midi. Lorsque le journal a été racheté et fermé par le Post au milieu des années 1980, la rubrique a été réduite à une page et ne comportait plus de photos racées de “demi-mondaines” locales – terme caractéristique de Trink pour les jeunes femmes qu’il rencontrait lors de ses tournées.

 

Lorsqu’il faisait ces rondes – un pantalon remonté presque jusqu’à la poitrine, une chemise bruyante boutonnée jusqu’au cou et une amulette surdimensionnée – il était difficile de le manquer. Tous ceux qui fréquentaient des endroits comme Patpong, Nana Plaza et Soi Cowboy savaient qui il était.

 

This is Thailand

 

Une autre contribution de Trink au jargon local était “TIT” – “This is Thailand” – que les expatriés utilisent encore pour expliquer tout ce qui les déroute dans le pays…

 

Alors que Trink s’exprimait en faveur des droits des femmes, il considérait la plupart des filles de bar comme rapace et indignes de confiance, et mettait en garde les hommes étrangers contre toute relation amoureuse avec elles. Plus controversé encore, sa conviction que le VIH ne conduisait pas au sida a suscité de nombreuses critiques

 

La fin de “Nite Owl” a finalement eu lieu en décembre 2003, sans annonce ni fête d’adieu. Mais Trink a continué à venir dans la salle de presse une fois par semaine pour écrire ses critiques de livres. La dernière est parue au début de cette année.

 

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