La Ville de Bangkok (BMTA) a décidé de renoncer à son plan d’achat de bus au gaz naturel (NGV), préférant consacrer le budget à la réparation des vieux bus polluants qui sillonnent la capitale thaïlandaise et à la location de quelques bus électriques.
Si le quotidien anglophone Bangkok Post, qui publie cette information, ne donne pas les raisons exactes de cette décision, elle vient après des années de tergiversation, d’imbroglio et de malversations autour de l’enveloppe globale de 13 milliards de bahts destinée à remplacer le parc de vieux bus crachant leur fumée noire à la tête des motocyclistes et des piétons.
Sur les 3138 bus au gaz naturel prévus, seuls 489 ont été livrés. La BMTA a annoncé que les poubelles actuellement en circulation seraient retapées pour un coût estimé à 800 000 bahts par véhicule et un sursis de 15 ans, a souligné Ormsin Chivapruck, le ministre député aux Transports, qui soutient cette décision. Bangkok, ville verte ?