Bangkok voit une véritable explosion de ces « community mall » de proximité, permettant de se restaurer ou de faire quelques courses sans s’engouffrer dans un immense centre commercial. Différents de style, plus petits, avec des espaces ouverts sur l’extérieur, ils abritent principalement des cafés et des restaurants, souvent un petit supermarché haut de gamme, des boutiques à la mode, des écoles de musiqiue, de danse, de chant, et très peu de chaînes.
Après K Village en 2010 puis Nawamin City Walk, Rain Hill, Seenspace, Grass Thong Lor et bien d’autres, ils essaiment aussi dans les banlieues où ils rencontrent le succès, toujours à proximité de zones résidentielles. Selon certains architectes urbanistes, ces community malls reflètent justement le manque de vie communautaire de Bangkok, dû à son dévelopement trop rapide, l’absence de planning urbain et l’habitat en moo baan (lotissements) et en condo. En matière de communauté, ces centres commerciaux sont favorisés par les habitants pour les sorties en famille. (M. G. – Gavroche)