Le gouvernement militaire birman et un important groupe rebelle ethnique du nord-est du pays ont conclu un accord formel de cessez-le-feu, a annoncé la Chine le lundi 20 janvier, en tant que médiatrice dans ce processus.

Ce cessez-le-feu, signé entre l’armée birmane et l’Armée de l’alliance démocratique nationale birmane (MNDAA), qui contrôle de vastes zones le long de la frontière avec la Chine, est le second en un peu plus d’un an. Il est entré en vigueur samedi. Les deux parties n’avaient pas respecté le précédent accord, conclu en janvier de l’année dernière.

La Chine a négocié le nouvel accord à la mi-janvier, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à Pékin.

« Nous espérons que toutes les parties maintiendront la dynamique du cessez-le-feu et des pourparlers de paix, mettront en œuvre sérieusement les accords communs existants, s’efforceront de désamorcer la situation sur le terrain et poursuivront les négociations et le règlement des questions pertinentes par le dialogue », a déclaré Mao Ning.

Elle a également affirmé que la Chine était prête à jouer un rôle actif dans la promotion des discussions et à soutenir le processus de paix dans le nord de la Birmanie.

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