L’Armée de libération nationale de Ta’ang (TNLA) a annoncé, lundi, qu’elle était disposée à engager des négociations avec le régime militaire de Naypyidaw afin de mettre fin aux combats qui dévastent le nord de l’État Shan, où les affrontements se poursuivent depuis le lancement de l’opération 1027 par l’Alliance des trois fraternités, le 27 octobre 2023. Cette alliance regroupe la TNLA, l’Armée de l’alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA) et l’Armée d’Arakan (AA).
« Nous sommes prêts à nous rencontrer et à discuter pour mettre un terme au conflit des deux côtés », a déclaré la TNLA le 25 novembre.
L’organisation a dénoncé les frappes aériennes menées par l’armée, qui ont eu des conséquences dévastatrices sur les civils dans les zones sous son contrôle. La TNLA a précisé qu’elle se réservait le « droit de se défendre » contre les attaques militaires, tout en exprimant son soutien aux efforts de la Chine, qui agit en tant que médiateur pour mettre fin à la crise en Birmanie, suite au coup d’État militaire de 2021.
Depuis le début de l’opération 1027, la TNLA a pris le contrôle de 14 villes, dont l’intégralité de la zone auto-administrée de Palaung (Ta’ang) dans le nord de l’État Shan. En septembre, la MNDAA a fait savoir sa volonté de participer aux négociations avec Naypyidaw. Le 29 août, Pékin a adressé une lettre à la TNLA lui demandant de suspendre son offensive contre l’armée birmane.
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