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BIRMANIE – CULTURE: Une nouvelle revue consacrée au cinéma Birman

Journaliste : François Guilbert
La source : Gavroche
Date de publication : 18/12/2018
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Gavroche est ravi d’annoncer la naissance d’une nouvelle revue culturelle en Birmanie. Celle-ci sera intégralement consacrée au septième art, sur le modèle des «Cahiers du Cinéma». La preuve de la vitalité de la scène culturelle birmane, et de la volonté de la jeune génération de sortir définitivement de l’isolement dans lequel le pays a si longtemps vécu, au moment où le cinéma des pays de la région – Thaïlande, Singapour, Philippines – est en plein essor.

 

En 2020, le cinéma birman fêtera son centième anniversaire.

 

Pour réfléchir sur son passé, son présent et son avenir deux jeunes réalisateurs Moe Myat May Zarchi et Aung Pyo ont décidé en 2017 de lancer une revue intégralement consacrée au 7ème art.

 

Depuis juin 2018, ce défi éditorial est devenu une réalité.

 

«3-ACT» est aujourd’hui le premier magazine birman entièrement consacré au cinéma.

 

Édité en birman et pour partie en anglais, il est tiré à 1000 exemplaires par numéro, vendus 5 000 kyats chacun, et distribué à Rangoun et Mandalay.

 

Comme son nom l’indique, la revue se divise en trois parties.

 

L’Acte-1 rassemble des reportages sur ce qui se passe dans l’industrie cinématographique du Myanmar et présente des critiques de la scène cinématographique contemporaine et de ses films.

 

On y trouve aussi des contributions sur l’histoire et le patrimoine cinématographique du pays.

 

La section Act-2 contient, elle, des informations sur les techniques cinématographiques et le processus de création.

 

A cette fin, la parole est donnée à des réalisateurs birmans en devenir qui expriment leur vision de leur art, ou encore à des réalisateurs plus expérimentés voire étrangers (ex. Agnès Varda).

 

A la lecture de deuxième partie de la revue, on mesure combien ses fondateurs inscrivent leur démarche dans les pas du cinéma de la Nouvelle Vague et les Cahiers du Cinéma français.

 

C’est d’ailleurs à l’occasion du Memory ! International Film Festival 2017 financé par la France et grâce à son Myanmar Script Fund qu’ils se sont rencontrés il y a tout juste un an.

 

Si l’une a pu parfaire sa technique pendant un an à la New York Film Academy, l’autre n’a toujours travaillé que dans son pays mais les deux ont une connaissance et une passion pour la période de la Nouvelle Vague française et japonaise et forment le vœux qu’une dynamique créative similaire prend(ra) forme sur place.

 

Il est vrai que le cinéma birman se nourrit non seulement de la scène internationale mais aussi des processus créatifs des pays voisins à commencer par ceux développer en Asie du sud-est, en Inde, dans le monde chinois et en Corée du sud.

 

Comme son aiguillon hexagonal, la revue a pour objectif d’être un outil de connaissances, un guide pour les spectateurs et les cinéphiles.

 

C’est pourquoi sont dernière acte porte(ra) à chacune de ses éditions sur le langage cinématographique lui-même.

 

Tout comme une bonne histoire qui a un début, un narratif et une fin, chaque volume de 3-ACT forme un tout.

 

Chacun peut néanmoins y picorer à l’envi.

 

Dans le premier numéro, les cinéphiles auront relevé la présentation détaillée des huit festivals qui irriguent la vie cinématographique de l’année.

 

Les férus de sciences politiques se seront eux penchés sur le remarquable article de M. Noe consacré à la place des minorités nationales dans la filmographie nationale.

 

Dans la deuxième livraison de novembre, c’est le dossier de 80 pages analysant la place des femmes devant et derrière la caméra (ex. actrices, réalisatrices, scriptes, distributrices, filmographie…) qui mérite le plus de louanges.

 

Dans ce contexte, souhaitons longue vie à 3-Act, au-delà même des neuf numéros en trois ans aujourd’hui prévus par ses très jeunes concepteurs.

 

Avis aux lecteurs du Gavroche: la culture sous tous ses angles, dans les pays de la région, est l’une des nos priorités. N’hésitez pas à nous faire part des nouvelles créations, aussi audacieuses soient-elles.

 

François Guilbert

 

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