Un groupe bipartisan de la Chambre des Représentants vient d’écrire une lettre au président Donald Trump pour que les États-Unis déclarent officiellement que les atrocités commises par les militaires birmans contre les Rohingyas sont un génocide. Ce comité est dirigé par les représentants Michael McCaul et Elliott Engel.
Dans une lettre au secrétaire d’État Mike Pompeo datée du 15 février, les députés américains Michael McCaul et Elliott Engel exhortent le Département d’État à suivre l’initiative des Nations Unies, du Congrès et de plusieurs organisations non gouvernementales, dans la dénonciation appropriée des crimes de génocide commis par l’armée birmane contre les Rohingyas.
La lettre lance un appel pressant à la responsabilité pour que ce génocide ne soit pas laissé de coté au nom de la raison d’État.
Depuis 2017, plus de 1,1 million de Rohingyas ont fui leur État d’origine, l’Arakan (Rakhine), pour se réfugier au Bangladesh.
Les chrétiens de l’État Kachin, en Birmanie, fuient également leur pays d’origine vers un territoire plus dangereux situé à la frontière avec la Chine.
Les rapports sur les atrocités des Nations Unies et du Département d’État des États-Unis ont prouvé le génocide en cours des Rohingya et d’autres minorités ethniques / religieuses et ont condamné les actes du gouvernement birman selon le comité de la Chambre des représentants.
« Cette lettre remise par la commission des affaires étrangères est un signe très encourageant, a déclaré Abdul Malik Mujahid, président du groupe de travail sur la Birmanie « Burma Task Force, USA ». Elle devrait clairement faire savoir à l’administration que le temps du délai et de l’indécision sont révolus, Il est temps d’agir. Les États-Unis doivent imposer des sanctions globales à la Birmanie, en plus des aliments et des médicaments. La communauté internationale doit faire davantage pour les minorités religieuses en Birmanie. »
Le porte-parole de Burma Task Force USA est Jamie Merchant à l’adresse suivante: jamie@justiceforall.org ou au (312) 750-1178.
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