Le ministère des affaires étrangères de Birmanie a publié un communiqué de presse le 22 octobre indiquant que, conformément à l’article 5 de la Charte de l’ASEAN, qui prévoit l’égalité des droits et des obligations, et à l’article 7, paragraphe 1, “le chef d’État ou de gouvernement birman a le droit de participer aux sommets de l’ASEAN.”

Le prochain sommet doit avoir lieu du 26 au 28 octobre, mais on ne sait toujours pas qui, le cas échéant, représentera la Birmanie à ce sommet.

Sur la question du statut de la représentation, “le chef d’État ou de gouvernement  de Birmanie jouit de droits égaux et complets pour participer aux sommets de l’ASEAN”, indique le communiqué de presse.

“La Birmanie s’efforcera de trouver une solution pacifique fondée sur l’esprit et la voie de l’ASEAN par la consultation et la négociation. Les États membres de l’ASEAN doivent respecter l’unité et la centralité de l’ASEAN en visant l’intérêt à long terme, conformément aux dispositions de la Charte de l’ASEAN.

Compte tenu de tous les éléments, la Birmanie ne sera pas en mesure d’accepter les résultats des discussions et des décisions”, ajoute le communiqué de presse.

La réunion d’urgence des ministres des affaires étrangères de l’ASEAN s’est tenue le 15 octobre, au cours de laquelle il a été décidé de n’inviter qu’un “représentant apolitique” birman au sommet de l’ASEAN.