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BIRMANIE – ÉCONOMIE : La devise birmane paie le prix du conflit

Date de publication : 01/06/2024
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La chute de la valeur du kyat birman indique que la crise économique du pays atteint un point critique. Le 29 mai, la banque privée KBZ achetait des dollars américains pour 3 326 kyats pièce et les revendait pour 3 336 kyats. Cependant, ces taux n’étaient applicables qu’aux étudiants, travailleurs, patients, employés du gouvernement et personnes se rendant à l’étranger pour étudier, travailler, rencontrer ou organiser des séminaires.

 

Selon les réseaux sociaux, le 30 mai le taux de change atteignait 5 100 kyats pour 1 dollar américain.

 

Sous le gouvernement élu de la Ligue nationale pour la démocratie, le taux de change du kyat était de 1 300 pour un dollar avant le coup d’État. Cette dévaluation dramatique reflète la gravité de la crise économique exacerbée par la guerre civile en cours.

 

L’impact de la dévaluation de la monnaie est évident dans divers secteurs de l’économie du pays. Les entreprises et les consommateurs font face à des prix plus élevés pour les biens et matières premières importés, entraînant une hausse de l’inflation et une baisse générale du niveau de vie. La dévaluation a également compliqué la vente des produits des exportateurs sur des marchés étrangers compétitifs, aggravant encore le déficit commercial du pays.

 

Les conséquences de cette dévaluation s’étendent bien au-delà du domaine économique. Elle compromet la capacité du pays à attirer les investissements étrangers et entrave la croissance économique. L’affaiblissement de la monnaie exacerbe également la crise humanitaire, alors que les prix des biens et services essentiels augmentent, rendant difficile pour les citoyens ordinaires de satisfaire leurs besoins fondamentaux.

 

La Banque centrale de Birmanie, contrôlée par la junte, a affirmé mercredi que les marchés des changes, notamment celui du dollar, étaient manipulés.

 

Elle a indiqué que des utilisateurs de faux comptes de réseaux sociaux diffusaient de fausses nouvelles sur des plateformes comme Facebook et Telegram, ce qui avait contribué à la chute du kyat.

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