L’Union européenne s’est exprimée lundi 1er février sur la situation en Birmanie par la voix de son Haut représentant aux Affaires étrangères Josep Borrell. Il s’agit d’un communiqué condamnant fermement la prise du pouvoir par les militaires birmans.

Nous publions ici le communiqué de Josep Borrell, Haut représentant pour l’UE pour les Affaires étrangères

Je condamne fermement le coup d’État de l’armée birmane (Tatmadaw) en Birmanie. Il s’agit d’une violation manifeste de la constitution du pays et d’une tentative de l’armée de renverser la volonté du peuple birman et son attachement profond à la démocratie, tel qu’il s’est exprimé lors des élections générales de novembre 2020.

Le président Win Myint, la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et tous les autres qui ont été arrêtés doivent être libérés immédiatement et sans condition.

L’Union européenne demande le rétablissement immédiat du gouvernement civil légitime en Birmanie et l’ouverture rapide de la session prévue du parlement. Avec la participation de tous les représentants élus, comme le prévoit la constitution.

Les actions menées aujourd’hui par l’armée birmane rappellent les souvenirs douloureux des décennies précédentes. La démocratie doit prévaloir. Nous sommes en contact avec nos partenaires internationaux sur cette question des plus urgentes afin d’assurer une réponse coordonnée.