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BIRMANIE EXPRESS – ACTUALITÉS : Que retenir de l’actualité birmane du 16 au 22 septembre ?

Date de publication : 23/09/2024
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Gavroche a sélectionné pour vous quelques nouvelles saillantes en Birmanie durant cette semaine écoulée. Un survol de l’actualité indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à ce pays d’Asie du Sud-Est.

 

Typhon Yagi

 

La saison des pluies se poursuit par de nouveaux drames et destructions. Des trombes d’eau sont venues s’abattre depuis le 9 septembre sur une trentaine de townships de Birmanie. A Bagan, le déluge le plus volumineux depuis soixante ans a endommagé les murs de soutènement de plusieurs pagodes historiques. Brutales montées des eaux, ruptures de micro-barrages et glissements de terrain ont durement frappé les populations des régions de Bago, Mandalay Sagaing, ainsi que celles des États Kayah, Kayin, Môn, Shan et Rakhine. Plus de détails sur ce lien.

 

Min Aung Hlaing fait pression pour que des centaines de milliers de victimes des inondations regagnent rapidement leurs foyers. Le chef de la junte redoute que ces déplacements massifs n’entravent son projet d’organiser un recensement de la population prévu pour le mois prochain, un processus essentiel pour établir les listes électorales. Selon le régime, le nombre de décès confirmés s’élevait à 293 jeudi, tandis que 4 471 maisons ont été complètement détruites et 168 704 autres endommagées par les inondations et les glissements de terrain dans 53 communes. Au total, 161 592 personnes ont trouvé refuge dans 425 camps de secours. Le régime a également signalé que 766 586 acres de rizières et d’autres cultures ont été inondées, et que 129 150 animaux de ferme, dont des vaches et des buffles essentiels à l’agriculture, ont péri. Enfin, 919 écoles ont été submergées, et d’autres établissements scolaires sont utilisés pour héberger les victimes des inondations.

 

Ce n’est qu’après la mort de centaines de personnes et le déplacement de centaines de milliers d’autres en raison des inondations dans les États de Naypyitaw, Karenni (Kayah), Karen et Shan, ainsi que dans les régions de Bago, Magwe, Mandalay et Ayeyarwady, que le régime militaire a dépêché des équipes de secours. Parallèlement, des photos d’officiers militaires visitant les zones sinistrées ont commencé à apparaître dans les journaux de la junte.

 

Selon les médias contrôlés par le régime, 384 personnes ont été tuées et 89 sont toujours portées disparues. De plus, ils ont rapporté que 533 routes et ponts, 435 édifices religieux, 99 tours de télécommunication et 735 461 acres de rizières ont été endommagés par les inondations. Malgré cette situation tragique, Min Aung Hlaing a affirmé que le recensement national se tiendrait toujours du 1er au 15 octobre.

 

Min Aung Hlaing et son régime ont reçu un total de 32,230 milliards de kyats en dons en espèces de la part d’hommes d’affaires et de soutiens pro-militaires lors d’un événement à Naypyidaw samedi. Il a indiqué que ces fonds seraient utilisés pour des opérations de sauvetage, de secours et de réinstallation dans les zones touchées par la catastrophe. Le régime prévoit d’utiliser ces dons pour aider les 148 643 personnes affectées par les inondations dans 54 communes à travers le pays.

 

Politique, Diplomatie

 

Ostracisé et sanctionné par la communauté internationale, le régime militaire birman cherche à intégrer les BRICS, un bloc régional dirigé par ses principaux alliés et fournisseurs d’armes, la Chine et la Russie. Lors de sa récente visite à Moscou, le ministre de l’Information du régime, Maung Maung Ohn, a déclaré que la Birmanie était prête à obtenir le statut d’observateur au sein des BRICS, avant de solliciter une adhésion à part entière, selon l’agence de presse russe TASS.

 

L’Armée de l’Alliance nationale démocratique du Myanmar (MNDAA), membre de l’Alliance des Frères aux côtés de l’Armée de libération nationale Ta’ang (TNLA) et de l’Armée d’Arakan (AA), a publié mercredi un communiqué affirmant qu’elle ne collaborera pas avec le Gouvernement d’unité nationale (NUG) sur des questions politiques ou militaires. « La ligne rouge de la MNDAA est de ne pas s’engager ni coopérer avec une alliance impliquant des entités étrangères opposées à la Chine ou au Myanmar », a déclaré l’organisation dans un communiqué en ligne publié le 4 septembre, mais rapidement supprimé.

 

La MNDAA a également annoncé qu’elle ne lancerait pas d’attaques contre Mandalay, la deuxième plus grande ville du pays, ni contre Taunggyi, la capitale de l’État Shan. Elle a exprimé sa volonté d’accepter un « cessez-le-feu immédiat » et de travailler activement avec la Chine pour résoudre le conflit par le biais du dialogue politique. Cette déclaration fait suite à une lettre de Pékin demandant à la TNLA de mettre fin à son offensive contre l’armée le 29 août.

 

Économie

 

La guerre civile en Birmanie compromet les ambitions de Pékin concernant une route commerciale stratégique. La Chine a massivement investi dans des liaisons ferroviaires traversant son voisin du sud-ouest, reliant ces infrastructures à un port maritime qu’elle construit sur la côte birmane, offrant ainsi à ses industries un accès direct aux marchés mondiaux via l’océan Indien.

 

La Russie et la Birmanie continuent de tisser un corpus d’accords de coopération dans plusieurs domaines clefs de l’économie birmane (énergie, industrie, agriculture et pêche). Lors du septième Forum mondial de la pêche en Russie, un protocole de coopération bilatérale a été signé le 17 septembre 2024 entre le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’irrigation et l’Agence Fédérale Russe de la pêche. Ce protocole, qui conclut des discussions entamées lors du 5ème Forum international de la pêche en septembre 2022, vise à promouvoir la coopération dans la protection des ressources marines vivantes, le renforcement des capacités du personnel, l’échange d’experts et l’adoption de lois et de procédures. L’exportation des produits de la pêche vers plus de 40 pays s’est élevé à 715 M USD au cours de l’exercice 2023-24 (avril-mars), soit près de 5% des exportations de biens de la Birmanie (environ 16 Md USD sur l’année budgétaire 2023-2024).

 

Selon le registre du Directorate of Investment & Company Administration (DICA), le montant des investissements directs étrangers (IDE) approuvés s’est élevé à 208 M USD pour 26 projets de 7 pays sur les 5 mois de l’année fiscale 2024-25 (avril à août), soit une baisse de 57 % par rapport à la même période de 2023-24. Comme les années précédentes, Singapour est le premier investisseur étranger (88 M USD), avec des investissements dans l’énergie, le développement urbain, l’immobilier et le secteur manufacturier. La Thaïlande suit (1 projet pour 44 M USD) puis la Chine (14 projets pour 35 M USD). Les infrastructures de transport et de communication constituent le premier secteur récipiendaire (83 M USD) suivi par le secteur manufacturier (76 M USD) et les services (44 M USD). Par ailleurs, Singapour est devenu également le deuxième investisseur dans la zone économique spéciale de Thilawa à Rangoun après le Japon.

 

Société/Répression/Conflit

 

La junte birmane, engagée dans un conflit armé avec des groupes ethniques, cherche à renforcer ses capacités militaires en se tournant vers la Chine. Le ministre de la Défense birman a récemment visité la Chine pour négocier des accords de coopération militaire, notamment dans le domaine des drones. Cette collaboration s’inscrit dans un contexte d’intensification des violences en Birmanie, où la junte mène des frappes aériennes sur les zones contrôlées par les groupes armés. Paradoxalement, alors que le pays est confronté à de graves inondations, la junte privilégie la poursuite des opérations militaires au détriment de l’aide humanitaire. Cette situation soulève de vives inquiétudes quant au respect des droits de l’homme en Birmanie et au rôle de la Chine dans ce conflit.

 

Les parlementaires de l’ASEAN pour les droits de l’homme (APHR) ont appelé à la libération immédiate de cinq hommes emprisonnés. Ils ont déclaré que Zaryaw Phyo, 32 ans, San Min Aung, 24 ans, Kyaw Win Soe, 33 ans, Kaung Pyae Sone Oo, 27 ans, et Myat Phyo Pwint ont été condamnés à mort le 18 mai 2023, lors d’un procès à huis clos à la prison d’Insein à Rangoun, en raison de leur implication présumée dans une fusillade meurtrière survenue dans un train à Rangoun en 2021.

 

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