Gavroche a sélectionné pour vous quelques nouvelles saillantes en Birmanie durant cette semaine écoulée. Un survol de l’actualité indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à ce pays d’Asie du Sud-Est.
COVID
La Birmanie prolonge la fermeture des écoles jusqu’à la fin octobre dû au Covid.
La Birmanie a signalé 687 nouveaux cas de COVID-19 avec un taux de positivité quotidien de 4,83 % au cours des dernières 24 heures, selon un communiqué du ministère de la Santé dimanche.
Politique
Le principal avocat d’Aung San Suu Kyi n’a plus le droit de parler aux médias, aux diplomates étrangers et aux organisations internationales, a-t-il annoncé vendredi 15 octobre sur les réseaux sociaux ;
Le ministère des affaires étrangères de Birmanie a publié un communiqué de presse le 22 octobre indiquant que, conformément à l’article 5 de la Charte de l’ASEAN, qui prévoit l’égalité des droits et des obligations, et à l’article 7, paragraphe 1, “le chef d’État ou de gouvernement birman a le droit de participer aux sommets de l’ASEAN” ;
La junte frappe le ministre en chef de la région de Magway avec une nouvelle accusation de corruption. Le Dr Aung Moe Nyo fait face à deux accusations de corruption, chacune assortie d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison s’il est reconnu coupable, après avoir déjà été condamné à deux ans de prison pour incitation à la corruption.
Économie
L’hôtel Kempinski de Naypyitaw devient la dernière victime de la tourmente économique du Myanmar. L’établissement a cessé ses activités la semaine dernière.
Société
Des birmans cherchant à partir du pays ont été refoulés dans les aéroports après que la junte a durci les règles. Le ministère du travail du régime du coup d’État a ordonné aux aéroports de refuser l’embarquement aux personnes ne possédant pas de carte d’identité spéciale ;
Les bureaux municipaux et fiscaux de la junte ont été attaqués à Mandalay. Cinq sites ont été visés par des explosions, qui ont fait des blessés selon des informations non confirmées ;
Des journalistes comptent parmi les milliers libérés par la junte birmane après avoir été exclus du sommet de l’ASEAN. Les critiques y voient une tentative de faire taire la condamnation internationale dans un contexte d’arrestations et de persécutions continues des médias, des militants et des opposants politiques de la junte.