Gavroche a sélectionné pour vous quelques nouvelles saillantes en Birmane durant cette semaine écoulée. Un survol de l’actualité indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à ce pays d’Asie du Sud-Est.
COVID
Lors du voyage d’un haut responsable de l’UNOCHA en Birmanie, le ministre de la santé du conseil militaire a refusé de faciliter les conditions d’une plus grande distribution de l’aide humanitaire liée à la Covid-19.
Politique
La junte a imposé une coupure d’Internet dans 22 communes des États de Chin et Kachin et des régions de Magway, Mandalay et Sagaing, afin de limiter les communications de la rébellion ;
Aung San Suu Kyi continue de plaider “non coupable” alors qu’un tribunal de la junte l’accuse d’incitation à la violence. Le procès pour corruption de l’ancienne dirigeante birmane doit démarrer le 1er octobre ;
Son inculpation est la première inculpation formelle parmi les nombreux chefs d’accusation retenus par les militaires contre la conseillère d’État depuis le coup d’État ;
La Russie et la Chine acceptent que l’Ambassadeur sortant Kyaw Moe Tun – victime d’une tentative d’assassinat – conserve le siège birman à l’ONU à condition qu’il ne prenne pas la parole pendant l’Assemblée générale.
Économie
Les responsables chinois à Pékin et les diplomates chinois basés à Rangoun craignent que des forces à l’intérieur de la Birmanie ne cherchent à fomenter des troubles anti-chinois et prévoient d’attaquer les deux oléoducs et gazoducs chinois dans le pays.
Société
L’armée birmane a abattu un pasteur baptiste dans l’État Chin le 18 septembre, deux jours après qu’un autre pasteur baptiste ait été arrêté à son domicile, rapporte The Baptist Standard ;
Un ancien journaliste détenu est accusé d’incitation à la révolte à Mandalay. On ignore pourquoi l’ancien correspondant en chef de Channel Mandalay a été pris pour cible et arrêté ;
Dans l’État Karen, des combats entre les forces armées et les militaires ont lieu chaque jour, ce qui pousse de plus en plus de villageois à fuir.
Culture, sports et tourisme
Depuis samedi 18 septembre, sept artistes birmans, engagés contre la junte militaire qui s’est emparée du pouvoir le 1er février, sont exposés place du Palais-Royal, à Paris.