Il y a un an avait lieu le coup d’État militaire en Birmanie. A cette occasion, la député des français d’Asie Anne Genetet a déposé le 1 février, au nom du groupe et avec d’autres députés, une proposition de résolution transpartisane pour dénoncer les faits et les conséquences du coup d’État.
Co-rédigée par Anne Genetet et par Michel Herbillon, cette proposition transpartisane sera débattue à l’Assemblée nationale le mercredi 23 février. Par ce texte, nous affirmons ainsi solennellement notre soutien à la population birmane, victime d’une grave atteinte à ses libertés et à une régression de ses droits.
Un soutien au peuple birman
« Je salue le travail engagé depuis de nombreux mois par notre collègue Anne Genetet. Avec cette proposition de résolution, nous exprimons collectivement et fermement notre soutien au peuple birman, ainsi qu’à leurs représentants légitimement élus. Et nous condamnons avec la même fermeté les agissements qui ont conduit au coup d’État militaire ”, a déclaré Christophe Castaner, président du Groupe LaREM.
« Nous affirmons notre soutien fraternel et sans faille au peuple birman victime d’une régression de ses droits et libertés acquis au cours de la transition démocratique depuis 2010. Nous dénonçons les faits et conséquences du coup d’État et soutenons toute action qui contribuerait à réunir les conditions d’une résolution pacifique de la crise actuelle. », a déclaré Anne Genetet, co-auteure du texte.
Cette résolution propose notamment de :
– Condamner avec la plus grande fermeté le coup d’État perpétré par l’armée birmane le 1er février 2021 ;
– Exprimer son soutien total à la population birmane dans sa lutte pacifique et légitime pour la démocratie, les libertés et le plein respect des droits humains ;
– Appeler à soutenir les représentants légitimement élus du peuple birman ;
– Appeler à ce que le Conseil d’administration de l’État (SAC) et les institutions en découlant ne soient pas reconnus par la France, l’Union européenne et les organisations internationales
– Inviter le Gouvernement à appeler avec la plus grande fermeté au respect des résultats des élections générales du 8 novembre 2020, à la fin de l’état d’urgence et à la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques arrêtés depuis le coup d’État, dont le président de la République U Win Myint et la Conseillère pour l’État Daw Aung San Suu Kyi ;
– Inviter la France à s’employer de manière déterminée, avec ses partenaires de l’Union européenne, de l’Association des nations d’Asie du sud-est (ASEAN) et des Nations unies à promouvoir une sortie de crise pacifique, rapide et inclusive ;
– Exprimer son soutien à l’égard des efforts humanitaires conduits au profit des populations les plus vulnérables.