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BIRMANIE – JUSTICE : Aung San Suu Kyi juge «biaisé» l’avis international sur les Rohingyas

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 15/12/2019
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Une grande première pour la justice internationale s’est déroulée ce mercredi 11 décembre devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix 1991, a décidé de venir en personne défendre la cause de son pays contre lequel une enquête pour génocide a été ouverte en raison de l’épuration ethnique contre la minorité musulmane Rohingya. les premiers mots d’Aung San Suu Kyi ont consisté à rejeter une vision «biaisée» de la communauté internationale sur les massacres commis dans l’État de l’Arakan (Rakhine).

 

«La communauté internationale a une vision biaisée et fausse des événements qui se sont déroulés en 2016 et 2017 dans l’État de l’Arakaan (Rakhine)» – tels ont été les premiers mots de la dirigeante Birmane Aung San Suu Kyi devant les juges de la Cour Internationale de Justice qui l’interrogent dans le cadre de l’enquête ouverte contre la Birmanie pour génocide.

 

L’ancienne icône de la démocratie a déclaré également à La Haye, aux Pays-Bas, que la Gambie avait dressé un « tableau trompeur et incomplet » de la situation de la minorité musulmane rohingya.

 

Aung San Suu kyi sera encore présente à la Haye ce jeudi 12 décembre et nous reviendrons en détail sur les arguments présentés durant cette première journée d’audience.

 

La cheffe de facto du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi, doit répondre des accusations de «génocide», un terme utilisé pour la première fois dans un cadre juridique lors du procès de Nuremberg, après la Seconde Guerre mondiale, à propos de l’extermination des juifs.

 

Selon les statuts de la CIJ, «le terme génocide est devenu partie intégrante du droit international en 1948 en vertu de la convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Il s’agit d’un crime commis dans l’intention de détruire, ou tout, ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux».

 

Toujours selon la présentation des débats par la Cour Internationale de Justice, il faut pouvoir démontrer la «motivation mentale du crime», c’est-à-dire prouver qu’une personne ou un État a intentionnellement commis un génocide.

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