L’ancienne dirigeante déchue de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, et le président déchu, Win Myint, devront répondre de cinq autres chefs d’accusation pour corruption, chacun étant passible d’une peine maximale de 15 ans de prison, a déclaré vendredi une source militaire au fait de la procédure.
Aung San Suu Kyi a été la semaine dernière condamnée à quatre années supplémentaires de prison (six au total) pour trois autres chefs d’accusation. Elle était notamment accusée de possession de talkies-walkies sans licence. Tous les chefs d’accusation retenus contre elle pourraient lui valoir plus de 100 ans de prison. Ces accusations visent clairement à mettre fin à la carrière politique de la lauréate du prix Nobel de la paix 1991