L’Union européenne a ajouté ce vendredi 21 décembre sept nouveaux membres des forces armées et de la police des frontières responsables de violations des droits de l’homme à la liste des personnes faisant l’objet de sanctions. Le Conseil a ajouté 7 personnes à la liste des personnes faisant l’objet de mesures restrictives en raison de la situation au Myanmar/en Birmanie. 14 individus, tous officiers de l’armée et de la police sont désormais frappés par un gel de leurs avoirs et une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE.
L’Union européenne accroit son étreinte sur les hauts responsables de l’armée et de la police birmanes.
Les personnes faisant l’objet de sanctions font partie des forces armées du Myanmar (Tatmadaw) et de la police des frontières.
Elles figurent sur la liste en raison de graves violations des droits de l’homme commises contre les Rohingyas, des civils ou des villageois appartenant à une minorité ethnique.
Ces sanctions font suite aux conclusions de la mission internationale indépendante d’établissement des faits du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ainsi que d’autres rapports, selon lesquelles des violations flagrantes des droits de l’homme ont été commises dans l’État kachin, l’État de Rakhine et l’État shan.
Cela porte à quatorze le nombre total de personnes faisant l’objet de sanctions en raison de graves violations des droits de l’homme au Myanmar/en Birmanie.
L’Union européenne appelle le gouvernement du Myanmar/de la Birmanie à prendre sans tarder des mesures significatives et à réaliser des progrès sur tous les sujets de préoccupation visés dans ses conclusions du 26 février 2018.
Parmi les priorités citées par la résolution figurent l’obligation de rendre des comptes et de l’accès des agences humanitaires et des Nations unies à l’État de Rakhine, à l’État kachin et à l’État shan, ainsi qu’à créer les conditions propices à un retour sûr, volontaire et digne des personnes déplacées vers leur lieu d’origine.
Le 26 avril 2018, le Conseil de l’UE (représentant les États-membres) avait prorogé et renforcé l’embargo institué par l’UE à l’encontre du Myanmar/de la Birmanie sur les armes et équipements pouvant être utilisés à des fins de répression interne.
Il a aussi adopté un cadre pour des mesures ciblées à l’encontre de personnalités responsables de graves violations des droits de l’homme et il a interdit la fourniture d’une formation militaire à l’armée du Myanmar/de la Birmanie ainsi que la coopération militaire avec cette même armée.
Le 25 juin 2018, le Conseil avait déjà adopté des sanctions à l’encontre de sept officiers supérieurs des forces armées et de la police des frontières responsables de graves violations des droits de l’homme envers la population rohingya ou liés à ces actes.
Lire ici le communiqué de presse intégral de l’Union européenne.
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