La répression se poursuit en Birmanie malgré les protestations internationales et les sanctions mises en place. Plus les semaines s’écoulent, plus l’armée birmane conforte sa main mise sur le pays. Dernier exemple: la probable dissolution prochaine du parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie. L’Union européenne a réagit.
Nous diffusons ici un communiqué sur Service européen d’Action extérieure, au nom de l’UE
Nous avons entendu la déclaration de U Thein Soe, président de la Commission électorale de l’Union nommé par la junte, selon laquelle la Commission pourrait dissoudre la Ligue nationale pour la démocratie, qui a remporté à une écrasante majorité les dernières élections générales en novembre.
Si la Commission devait donner suite à cette proposition, elle montrerait une fois de plus le mépris flagrant de la junte pour la volonté du peuple birman et pour une procédure légale régulière.
L’UE réaffirme que les élections de novembre ont fidèlement représenté la volonté du peuple birman. Cela a été confirmé par tous les observateurs nationaux et internationaux indépendants. Aucune décision arbitraire de la junte militaire et de ses membres illégalement nommés de la Commission électorale ne peut l’annuler.
L’UE continuera de dénoncer toutes les tentatives visant à renverser la volonté du peuple birman et à modifier le résultat des dernières élections générales. Aucune répression ou procédure pseudo-légale infondée ne peut conférer une légitimité à la prise de pouvoir illégale de la junte. Seul le respect de la volonté du peuple peut ramener la Birmanie sur la voie de la démocratie et assurer la stabilité et le développement durable.